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Livres les plus recommandés sur Thinkerview

Jean-Marc Jancovici, Philippe Bihouix - La société rêvée d'Elon Musk : quel avenir ? - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

Money : Whence It Came, Where It Went : Tout à l'heure, on parlait d'argent. Il y a un truc vraiment génial à lire, qui n'a pas pris une ride, John Kenneth Galbraith, L'argent, en anglais Money, en français, L'argent. C'est un truc incroyable qui raconte le système monétaire, l'histoire du système monétaire, en particulier aux États-Unis, qui raconte qu'ils troquaient des coquillages avec les Indiens, que la banque centrale, c'était des peaux de castors en fait, parce qu'à la fin des coquillages étaient transformables en peaux de castors, qui ensuite étaient monétisables pour l'export. On montrait aussi que c'était en fait le pouvoir de la banque privée, tu parles tout à l'heure de fédéralisme, et qu'en fait la banque centrale fédérale américaine, elle est arrivée un peu sur le tard, et que c'était plein de banques qui passaient leur temps à faire faillite, etc. C'est passionnant, ça date des années 60, mais John Kenneth Galbraith, pour le coup, il aurait fallu qu'il y ait un dessinateur de bande dessinée, parce que c'est un vulgarisateur et un pédagogue incroyable, et il est vraiment génial.

La rançon du machinisme : On la cite dans la BD parce qu'on a pas mal de personnes invitées, etc. qu'on fait parler. Elle écrit dans les années 30, c'est Gina Lombroso. C'était une médecin et essayiste italienne. Elle a écrit notamment un bouquin qui en français a été traduit par La rançon du machinisme et qui parle en fait de ce que l'industrialisation et le travail à la chaîne, la transformation industrielle un peu dans les années 20, dans les années 30, provoquait finalement d'un point de vue anthropologique. Et c'est passionnant. Un petit exemple, elle disait avant dans les villages, on avait plein... chacun était artisan et fabriquait des trucs, c'était entre guillemets à la main, alors ça n'allait pas très vite et on avait moins d'objets, bien sûr. Mais finalement chacun mettait un peu une âme dans l'objet, etc. d'artisanat. Puis une fois que tu passes un truc à la chaîne, bah en fait ça n'existe plus et elle parle un peu de toutes ces petites arènes, elle utilise ce mot là, qu'avant il y avait plein de petites arènes dans toutes les villes et les villages. Et puis qu'à un moment c'est devenu une grande arène, le monde. Ca date des années 30 avant les réseaux sociaux. Et t'imagines maintenant, évidemment tu appliques ça à la question numérique où tout le monde essaye de briller sur Insta et d'apparaître et de faire plus de la vie que les autres. Et là encore, avec le recul, ce qui est écrit dès les années 30, c'est un peu stressant parce que ça a été déjà écrit puis ça nous a pas empêché la trajectoire qu'on a eue mais c'est vraiment hyper intéressant.

Être un chêne : sous l'écorce de Quercus : D'un biologiste de l'ONF qui s'appelle Laurent Tillon et qui a écrit deux livres qui sont successivement « Être un chêne » et « Les fantômes de la nuit ». Alors Être un chêne parle d'un chêne, le personnage central est un chêne, qui a l'âge vénérable, sauf erreur de ma part, de 260 ans, je suis toujours encore jeune pour un chêne. Et alors à travers l'histoire de ce chêne, l'auteur nous fait découvrir ce que c'est qu'un écosystème forestier, il explique comment le chêne est défendu par les prédateurs des chenilles qui lui boulote ses feuilles, comment est-ce que quand la feuille commence à être boulotée, elle émet tout un tas de molécules qui font que le reste de la feuille devient un peu plus indigeste pour les chenilles qui la boulotent, comment est-ce que le chêne communique, le chêne parent communique avec les chênes enfants, via le micellium des champignons, enfin les aliments, etc. Enfin c'est passionnant, c'est génial, super poétique.

Féminicène : Féminicène d'une autrice qui s'appelle Vera Nikolski, alors qui est une féministe qui irrite les féministes, c'est assez rigolo, mais ça moi j'adore, parce que j'aime beaucoup les gens qui prennent des contre-pieds. Dans lequel, en gros, son grand thème, c'est l'émancipation des femmes n'a pas résulté principalement de revendications, elle a résulté principalement de conditions matérielles qui ont permis la réalisation de cette émancipation. Et elle, au premier chef d'entre elles, elle cite l'anthropocène, c'est-à-dire l'accès à des ressources en masse et à de l'énergie en masse, parce que ça a permis de diminuer la mortalité infantile, or, moins de grossesse et moins d'allaitement, c'est fatalement un facteur de différence entre les hommes et les femmes qui s'estompe. La tertiarisation de l'emploi qui a été permise par l'anthropocène est un facteur également d'émancipation, parce que la force physique ne compte plus pour occuper un travail. Les tâches domestiques ont été considérablement réduites, même quand elles sont encore exercées par les femmes à cause de la mécanisation du lavage du linge, de la préparation de la nourriture, etc. Et donc, en fait, elle cite tous les exemples dans lequel cette émancipation a été rendue possible par les acquis de l'anthropocène. Évidemment, ça pose une question centrale qui est, que subsiste-t-il des acquis des femmes dans un monde dans lequel l'anthropocène s'estompe et où les ressources deviennent moins abondantes, elle dit "artung", ça c'est un danger pour nous. Et donc aujourd'hui, être féministe, ça veut dire aller nous investir nous-mêmes des postes de responsabilité où on décide de l'allocation des ressources. Et je trouve que c'est génial comme conclusion, parce qu'elle ne dit pas qu'il faut défiler dans la rue et manifester, elle dit "il faut faire des sciences et aller occuper des postes où on va gérer l'allocation des ressources". C'est très intéressant.

De l'inégalité parmi les sociétés : Essai sur l'homme et l'environnement dans l'histoire : Un bouquin que j'ai lu il y a pas longtemps et que j'ai trouvé très éclairant, c'est un bouquin de Jared Diamond qui s'appelle "L'inégalité parmi les sociétés", en anglais, c'est "Guns, Germs et Steel", qui est un bouquin formidable, beaucoup plus intéressant qu'Effondrement, très largement plus intéressant, Effondrement est un peu discutable, moi je trouve qu'il généralise des cas de figure qui sont très particuliers. L'île de Pâque, c'est quand même pas la civilisation dans son ensemble, alors que là, il traite de la civilisation dans son ensemble. Il a un style un peu lent quand même, Diamond, mais le fond du bouquin est passionnant, et il explique comment les espèces sauvages domesticables qui étaient disponibles sur les divers continents expliquent, des milliers d'années après, pourquoi est-ce qu'une poignée de conquistadors espagnols a réussi à venir à bout de dizaines de milliers d'Incas. Voilà, je vais pas expliquer le raisonnement, mais c'est lumineux. C'est super intéressant comme bouquin, et en fait c'est un bouquin qui théorise de façon un peu structurée le déterminisme géographique de l'évolution des civilisations. Et ça se rapproche un peu aussi pour moi de pourquoi est-ce que les peuples du Nord sont venus enquiquiner les peuples du Sud en Europe, au moment de ce qu'on a appelé les invasions barbares. Tout ça se rapproche de même explications qui sont à la base physico-géographico-biologiques, et c'est super intéressant.

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Pascal Boniface - Anticipations Géopolitiques : Les Médias font-ils encore leur Boulot ? - Thinkerview

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Le Labyrinthe des égarés : C'est formidable, c'est vraiment très très bien, vous avez des bouquins vous dites tiens je suis plus intelligent après l'avoir lu qu'avant l'avoir lu.

Nexus : Une brève histoire des réseaux d'information, de l'âge de pierre à l'IA : C'est un peu moins bien qu’Homo deux et Sapiens, mais c'est quand même bien.

The Hell of Good Intentions : America's Foreign Policy Elite and the Decline of U.S. Primacy : Un bouquin qui n’a pas été traduit mais que je recommande beaucoup, c’est The hell of good intentions de Stephen Walt. Sur l'hégémonisme libéral, et les erreurs que la politique américaine a fait.

Nous étions seuls : L'histoire diplomatique de la France 1919-1939 : Et sinon, puisqu'on parle beaucoup de Munich, restons en français, le bouquin de Gérard Araud, Nous étions seuls, sur les accords de Munich qui montrent ce que c'était à l’époque, et quitte à en parler, autant savoir ce que c'était.

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Laurent Obertone - Guerre Civile en approche : État des Lieux à l'Extrême Droite ? - Thinkerview

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Pierre Lellouche - Engrenage du chaos mondial à l'apocalypse ? - Thinkerview

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Oeuvres : Moi je leur dirais de le dire Vassili Grossman parce que toute la Russie est dans Vassili Grossman. L'histoire de la guerre, la compréhension de ce que c'est que la Russie.

Oeuvres complètes : Un autre ukraino-russe, il venait d'Odessa, c'est un juif qui raconte la première guerre mondiale, la cavalerie rouge, c'est extraordinaire.

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Olivier Hamant - Survie dans le Chaos : La robustesse à l'épreuve ? - Thinkerview

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Homo confort : Le prix à payer d’une vie sans efforts ni contraintes : Homo Confort de Stefano Boni, qui décrit très bien le fait que vu qu'on a choisi le confort, en fait, on s'est desensualisé. Notre relation au monde se fait par des boutons poussoirs et des écrans, donc en fait, on ne supporte plus certaines odeurs, on ne supporte plus qu'on se fasse toucher, voilà. On a un rapport au monde qui est de la distance, on devient hermétique comme Iron Man, on se blinde, donc c’est très stérile, on se transforme en machine.

Rendre le monde indisponible : C'est un très beau bouquin parce qu’Hartmut Rosa écrit "Accélération » avant, où c'était plutôt un constat d'un monde en accélération sans chercher vraiment les causes. Moi je mettrai plutôt la performance dans l’accélération. Mais par contre il a trouvé une sorte de solution, quand je disais tout à l'heure que quand on manque de temps, il faut se reconnecter à son espace, et bien Rendre le monde disponible c'est exactement ça. C'est en fait prendre le temps de se connecter à son espace, de sentir les vibrations, les aspérités du monde. Et en fait quand on fait ça, on ralentit mais sans s'en rendre compte. C'est juste qu'on veut plus interagir. Quand on fait ça, c'est toujours plus vertueux, c'est plus robuste, etc.

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Lamya Essemlali - Activistes criminalisés : l’ultime signal d’un monde en déclin ? - Thinkerview

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Les Nouvelles Promesses des psychotropes : Les nouvelles promesses des psychotropes de Michael Pollan, c'est sur les psychédéliques. C'est un bouquin assez incroyable sur les psychédéliques, le LSD, la psilocybine, la guerre contre les drogues qu'a fait Nixon aux États-Unis, justement à travers le mouvement hippie qui a été catalogué par rapport à ça. Mais moi je parlais de connexions etc. et des substances qui ouvrent la conscience et qui reconnectent. Tu vois ceux qui prenaient par exemple du LSD ou de la psilocybine étaient anti-guerres au Vietnam. Ils étaient en communion avec la nature. Du coup ils ont été étiquetés, babacool etc. C'était une façon aussi de les décrédibiliser. Mais aujourd'hui, tu vois la recherche notamment aux États-Unis mais pas que aussi en Suisse, en Angleterre qui reprend notamment dans les soins palliatifs chez les cancers en face terminale, les gens à pulsion suicidaire pour qui en fait Big Pharma ne peut plus rien faire. C'est-à-dire que les antidépresseurs ne fonctionnent plus etc. Et qui se rendent compte qu'en fait avec la psilocybine ils obtiennent des résultats qui sont absolument incroyables notamment sur la notion de la peur de mourir, sur le sens de la vie et des choses qui sont absolument époustouflantes. Et je pense qu'il y a un vrai sujet par rapport à ça. C'est strictement interdit en France. Mais je trouve que c'est vraiment un sujet qui vaut la peine d'être creusé et tu te rends compte aussi quand tu vois un peu les études qui sont sorties mais des plus grandes universités aux États-Unis et en Angleterre sur la notion justement de liberté que ça inculque et de citoyens libres de penser par eux-mêmes qui se reconnectent à des choses essentielles à travers des substances psychédéliques qui sont absolument incroyables à pratiquer dans des contextes qui sont très encadrés.

Sapiens : Une brève histoire de l'humanité : Parce que j'ai trouvé ça intéressant, en fait, la façon dont il explique justement ce qui fait la particularité de l'espèce humaine sur la façon dont on raconte des récits et dont on a justement remplacé le réel par l'imaginaire. Et qui est à la base finalement de beaucoup de nos problèmes. Qui a fait aussi qu'on a pu entre guillemets dominer le monde. C'est-à-dire que tu as des millions de personnes qui ne se connaissent pas, qui vont lutter ensemble pour un Dieu, pour un drapeau, pour, tu vois. Et je trouve ça assez fascinant.

La soif de l'essentiel : C'est un petit bouquin absolument magique qui coûte 3,50€ que tu mets dans la poche qui est un concentré de spiritualité, de philosophie, de vérité, de fulgurance. C'est un auteur iranien dont je n’arrive pas à me souvenir du nom mais La soif de l’essentiel, vraiment, je le recommande à tout le monde.

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Aymeric Caron - Gaza Sous le Blocus : Est-ce une Question de Sécurité ou de Punition ? - Thinkerview

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Gouspillou, Benoit, Stachtchenko - Bitcoin Boom ou Crypto Crash ? L’Avenir de l’Argent ? - Thinkerview

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La route de la servitude : Un super bouquin qui est écrit par Hayek, donc, il est un économiste autrichien, autrichien puisque c'est une chapelle économique d'être autrichien, mais lui il est autrichien et il vient d'autriche et il a écrit en 43, après s'être exilé évidemment d'autriche pour des raisons assez évidentes, il vivait au Royaume-Uni et il décrit un petit peu le côté inévitable des utopies socialistes on va dire de cette période-là et donc c'est assez froid et en fait c'est finalement assez actuel quand on le lit.

Broken Money : Why Our Financial System is Failing Us and How We Can Make it Better : Un bouquin de Lyn Alden qui est une macro-économiste américaine qui s'appelle Broken Money et qui est assez limpide. Alors il faut avoir le temps de lire 500 pages, mais qui prend l'histoire monétaire sous le prisme technologique, ce qui est un prisme qui est rarement prit et qui est donc du coup très intéressant parce qu'il amène au pourquoi du comment et en fait là dessus on était à peu près tous d’accord, le système actuel est éclaté au sol en fait en version rapide, qui ne peut pas fonctionner, que c'est une fuite en avant. On a abordé la question très rapidement de finalement pourquoi on ne retournerait pas à l’étalon-or, en fait c'est un livre qui essaie d'expliquer pourquoi on ne peut pas retourner à l’étalon-or, on retournerait dans la même machine des réserves fractionnaires des billets etc donc on retournerait dans les mêmes problèmes et effectivement ce livre n'est pas un bouquin bitcoin mais c'est un bouquin d'une macro-économiste, avec une formation d’ingénieur, et qui aboutit comme conclusion vers ses derniers chapitres de dire en fait la plus belle opportunité monétaire pour résoudre ces problèmes, aujourd’hui, s'appelle bitcoin, on ne sait pas si ça va réussir mais clairement sur les candidats c'est celui qui a le vent en poupe.

La monnaie : Entre néolibéralisme et état, un choix politique : Le premier que j'apprécie beaucoup s'appelle La monnaie, qui est brillantissime. Il retrace l'histoire à la fois de la monnaie et des banques centrales d'hier, aujourd’hui, avec les perspectives que l'on a fait ce soir et qui est absolument brillant.

Aphorismes sur la sagesse dans la vie : Il y en a un que j'avais cité ici, c'était Arthur Schopenhauer qui a toujours été mon livre de chevet, Aphorismes sur la sagesse dans la vie, qui m'a bouleversé, que je lis encore, que je tiens d'ailleurs de mon père, qui est toujours là par contre par ailleurs, qui est tombé par hasard sur ce livre lorsqu'il avait 16 ans et qui a changé sa vie, Michel Benoît, mon père, qui a bouleversé ma vie à moi aussi, parce que ça m'a fait avoir un regard beaucoup plus limpide, beaucoup plus ciselé, beaucoup plus précis, beaucoup plus froid, beaucoup plus moralisateur sur ce que Schopenhauer a appelé justement, le grand problème de l'existence.

Bitcoin - La monnaie acéphale : C'est mon préféré, c'est un livre français dans le texte. Ça c'est la première édition, il a été réédité l'année dernière. C'est donc bitcoin, la monnaie acéphale, c'est écrit par Jacques Favier et Adli Takkal Bataille. On reconnaît bien la patte de Jacques Favier, c'est un historien normalien, un super style. Le bouquin dit tous en bitcoin, je l'ai découvert en 2017, deux ans que je travaillais dans le bitcoin à fond et j'y ai appris plein de choses. En tout cas, c'est un livre qui a répondu à beaucoup de mes questions. Comme je le disais à Tom tout à l'heure, on a réfléchi des années et des années, moi j'ai étudié longuement le bitcoin. Et si j'avais vu ce livre quand j'ai démarré, j'aurais gagné un temps fou. Donc je le conseille à tous les gens, même ceux qui s'y connaissent un peu, des gens en bitcoin qui travaillent dessus depuis un moment. Si vous avez encore des questions, il y a la réponse dans ce bouquin.

L’énergie, face cachée de la monnaie : C'est l'énergie face cachée de la monnaie. C'est de Pierre Noizat. C'est le président de la boîte ou travaille à Alex. J'avais complètement oublié ce détail. Pierre Noizat, il est excellent. Lui, c'est un ingénieur polytechnicien. Je l'ai pas fini et je l'ai oublié au Salvador. C'est toute la monnaie, sous le prisme de l'énergie. C'est très intéressant.

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Juan Branco - Comment préparer une guillotine ? - Thinkerview

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Voyage au bout de la nuit : Parce que c'est le plus grand livre de littérature du 20e siècle, de très loin.

Crime et châtiment : Peut-être pour prendre le rebours de le folie de cette époque, d'abord un livre de Dostoïevski, Crime et châtiment, pour une raison très simple, aujourd'hui, comme les bouquins de Pouchkine et compagnie, et là encore, Le Monde, de la même façon qu'il se félicitait quasiment de mon arrestation, a fait un article l'audatif à l'égard des Ukrainiens qui faisait ça. L'Ukraine c'est quand même une culture russe. Pour ceux qui ne savent pas, c'est d'ailleurs un des foyers de la naissance de la culture russe. On peut en discuter ce qu'on veut, mais bon, Chekhov il est russe, enfin il est né en Ukraine, enfin je veux dire, je ne veux pas nier artificiellement l'éventuelle naissance, l'existence d'une identité ukraine à part entière, ce n'est pas mon propos. Mais il y a un mouvement massif de destruction de tous les auteurs russes dans les bibliothèques ukrainiennes. Donc Dostoïevski, Pouchkine et compagnie, tout ça, en fait ils sont soit rangés dans les réserves, soit jetés. Et donc vous avez un article du Monde qui décrit ça en des termes positifs. Et moi je pense qu'on est rentrés dans une... Enfin, je veux dire, c'est dire, encore une fois, on en revient à ça, le niveau des gens qui aujourd'hui font l'opinion publique, nous dirigent et la catastrophe à laquelle ils peuvent nous mener. Donc, Crime et châtiments, Dostoïevski, parce que c’est une des plus belles oeuvres de l'histoire de l’humanité.

Les misérables : Les misérables, de Victor Hugo, parce que ça vous donne une charpente littéraire, politique, intellectuelle, et que c'est pas du tout un livre chiant. En fait, c'est ce genre de livres qui sont au programme, à l'école, et donc on se dit qu'ils sont pas faits pour nous, et en fait c'est des livres merveilleux à découvrir par soi-même et à s'approprier.

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Laurent Richard - Secrets d’États, Espionnage, Mafia : la mort ou le silence ? - Thinkerview

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Black list : Quinze grands journalistes américains brisent la loi du silence : Black list, de Borjesson, une auteur qui a retrouvé, qui a interviewé, qui fait le récit de 12 ou 13 journalistes américains qui racontent leur histoire de censure. Ils travaillaient pour CBS, pour CNN, et ils racontent le jour où une histoire a été censurée.

Hacks, Leaks, and Revelations : The Art of Analyzing Hacked and Leaked Data : Hack, leak and revelations, d'un gars qui s'appelle Micah Lee et qui est le chef sécurité de The Intercept, un site d'information américain qui a développé "Onion share", qui est un système de partage d'information. Et en fait, c'est vraiment pour un public de journalistes intéressés par l'accès au leak et le traitement des leaks, comment on cherche, comment on les indexe et comment on cherche dedans. Et il y a pas mal d'infos sur cet écosystème-là. Et donc ça c'est un livre intéressant.

Informer n'est pas un délit : Ensemble contre les nouvelles censures : I y a Paul Moreira, Fabrice Arfi, Benoît Colomba, d'autres journalistes, où on raconte tous un bout d'histoire, de pression, de censure dans le journalisme français.

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Farhad Khosrokhavar et Pierre Conesa - Géopolitique : fous de dieu, fous de guerre ? - Thinkerview

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Guillaume Pitron - IA et transition écologique : les liaisons dangereuses ? - Thinkerview

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Immigration : le grand déni : Le livre de François Heran, qui est un professeur au collège de France, qui s'appelle Immigration : Le Grand déni. Alors là, tu te dis, "OK, j'invite un frontiste sur mon plateau, pas du tout." En fait, quand on dit Immigration le grand déni, on pense évidemment que… ce sont des expressions d'extrême droite pour dire "vous niez l'importance d'immigration." En fait, Immigration le grand déni de François Heran, c'est l'inverse. Je vois que certains l'ont lu. En fait, ça veut dire "vous niez, vous ne voyez pas, on ne voit pas" les réels chiffres de l'immigration. Et donc, en fait, ce livre rentre, en fait, dans toute la nuance de la complexité du phénomène migratoire à l'échelle mondiale, à l'échelle européenne, à l'échelle française, pour complètement nous dé-hystériser, c'est en fait que le mot existe autour de ces sujets-là, on en a bien besoin par les temps qui courent, et pour nous montrer que la France n'est pas du tout le principal pays d'accueil européen, qu'il y a toute une complexité d'appréciation de ces phénomènes migratoires et de transites, et c'est hyper intéressant. Parce que, par exemple, ce qu'on ne dit pas, c'est que plus de la moitié de l'immigration en France sont les étudiants, venus, notamment d'Afrique, de notre zone d'influence postcoloniale, mais qui viennent étudier en France et qui repartent à la fin de leurs séjours. On parle souvent de ceux qui rentrent, on parle pas de ceux qui sortent, on n'oublie de faire le sol au passage. Donc ça, c'est un livre qui est passionnant et qui permet de remettre de la raison, de la nuance dans ces phénomènes migratoires, qui permet d'expliquer quand même que si la France a gardé une influence dans les pays qui ont été parmi ces colonies, et c'est pas mal de garder des liens avec le Mali, le Burkina-Faso, l'Algérie, mais il faut que ces échanges qui se fassent, il faut qu'il y ait des politiques de visa. Qu'est-ce qu'on va faire ? On va s'enfermer ? Et puis, en fait, on va laisser les Russes gagner en influence au sud de nos frontières. Donc, ça pose des questions qui sont fascinantes, ça les remet en perspective, ça les nuance.

La Formule de Dieu : J'ai adoré ce livre. En fait, ce livre, c'est un livre qui est très, enfin qui, maintenant, a quelques années, mais en fait, tout part d'une histoire vraie. Einstein, en 1929, reçoit un télégramme d'un rabin de New York qui lui dit, « croyez-vous ou non en Dieu ? » Réponse, espérez, en une courte réponse, télégramme. Einstein répond, « je crois en le Dieu de Spinoza. » Et en fait, tout le livre consiste à analyser quel est le Dieu de Spinoza et quel est le Dieu d'Einstein. Parce qu'Einstein était très spirituel et s'est beaucoup exprimé sur sa conception de Dieu, disant « je ne crois pas que Dieu soit comme quelqu'un qui régente ma vie au quotidien. En fait, je vois Dieu, dit-il, dans la beauté et l'harmonie des lois de l'univers. Et tout le livre explique de façon très scientifique où en est la science aujourd'hui, ce qu'elle peut prouver du Dieu d'Einstein. Et c'est passionnant.

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Willy et Jean tirent à vue : l'avenir de la France et de l'Europe - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

Cyrano de Bergerac : C’est fétiche, faut que je le lise une fois par an. Parce que comme dans le texte que je connais par coeur, je me reconnais dans cet olibrillus. C'est encore plus beau quand c’est inutile, les valeurs du panache, c'est quelque chose qui est fort pour moi, je trouve que c'est un merveilleux texte.

Le Seigneur des Anneaux : Parce que c'est un bouquin qui m'a vraiment fait rêver et je trouve que le mec qui a écrit ça, Tolkien, faut vraiment avoir un cerveau en ébullition ...

Madame Bovary : Un des premiers bouquins qui m'a beaucoup ému, dans ma toute prime jeunesse, qui m'a touché, c'est Madame Bovary. Voilà parce que c'est un des premiers bouquins que j'ai lu dans ce style de bouquin qui parlait de sentiments et d'amour et qui m'a marqué.

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Haroun : l'humour comme miroir de la société ? - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

Les Identités meurtrières : Un livre qui m'a beaucoup aidé à me construire, c'est un livre simple aussi que je conseillais à mes étudiants quand je donnais des cours. Les identités meurtrières d'Amin Maalouf. Hyper important notamment en ce moment avec des gens qui confondent culture et identité. Ce qui sont deux choses totalement différentes. L'identité c'est ton identité, ta culture c'est ta culture, ta culture intègre ton identité. Mais tu peux avoir envie de revendiquer totalement autre chose. Amin Maalouf il fait une comparaison hyper juste qui est super, il dit par exemple mon identité c'est là où je suis né, là où j'ai grandi etc. Il dit par exemple un paysan français peut se sentir probablement plus proche d'un paysan chinois que d'un citadin français. Il peut vivre des choses similaires, il peut être en lien avec la terre de manière similaire, avoir les mêmes problèmes de stress etc. Et se sentir plus proche que d'un parisien. Et si tu veux tu crois avoir la même langue, tu crois avoir la même culture mais en fait le gars il a plus de choses à partager avec quelqu'un qui est à l'autre bout du monde. Bon, les identités meurtrières pour moi ça me semble important parce qu'il y a beaucoup de confusions qui sont faites en ce moment avec l'identité. Et parfois je dis vous avez une double identité etc. Moi on me pose beaucoup la question de mes origines. L'identité c'est l'identité, l'identité c'est toi et c'est tout. Et c'est comment tu décides de te construire avec quoi et qu'est-ce qui t'a influencé. Et parfois la musique que t'as écoutée, là où t'as grandi, banlieue, campagne, ville. T'as écouté Kurt Cobain à répétition, ça t'as construit et ça fait partie de ton identité. Et ça se trouve, voilà t'as écouté Kurt Cobain en étant noir africain, immigré première génération et tu t'es construit avec Nirvana et ça fait de toi un être singulier et c'est super.

La vie devant soi : Un livre que je recommande aussi qui est pour moi aussi important dans le contexte actuel c'est "La vie devant soi" Romain Gary parce que c'est un livre qui est... que j'ai lu où là je me suis remis en question sur mon écriture, je me suis dit "il faut vraiment que je bosse là" et si je le relis je me repose à cette question là mais donc Romain Gary pour moi c'est un auteur majeur et "La vie devant soi" c'est une œuvre majeure sur l'amitié qui peut y avoir entre les gens, peu importe quelle que soit leur culture, quelle que soit leur passé, c'est l'amitié entre une ancienne prostituée juive et un orphelin d'origine arabe et là dedans tu mets les conflits géopolitiques qui sont en cours et à quel point cette amitié est forte.
Et ce livre, j'étais triste de l'avoir terminé parce que la fin, la fin et... j'ai pleuré à la fin. Et ça fait ressortir tellement de choses de ce qu'on a en nous. Bref, il faut pas que j'y pense à ce livre, mais que je le relise pour m'émanciper de toutes ces émotions. Je le conseille de le lire par rapport à ce qui se passe en ce moment.

Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit, et sans armes : Je sais pas si tu connais ce livre. C'est les serbes qui ont fait tomber Milosevic. Comment ils ont fait tomber ce dictateur en faisant des choses marrantes et en donnant envie à la population de les rejoindre parce qu'ils étaient marrants. En fait, c'était des résistants. Ils donnent des exemples de comment résister dans la joie pour donner envie aux gens de rejoindre le mouvement. Et ça peut inspirer des gens qui font des manifs en ce moment notamment. Parce que parfois on dit "Ouais mais vous avez vu, il y a des casseurs, machin." Mais donnant envie aux gens de s'amuser dans la révolte, donnant envie aux gens de rigoler, de te moquer du pouvoir. Les flics nous matraquent et nous, ça nous fait rire. Et c'est l'espèce de stratégie du même pas mal. Mais la stratégie du même pas mal, je la trouve très intéressante. Je l'ai lu nulle part, mais c'est ça que ça m'a évoqué. Il sait pas, c'est ça. Ça m'a rien fait. Tu peux mieux faire. Et c'est là que ton ennemi, il est désorienté. C'est-à-dire que... Imagine que tu mets une patate à un gars, et le gars dit "Ça ne me fait rien." Et tu lui remets, il fait toujours rien. L'espèce de stratégie rocky, j'encaisse les coups, et le gars se fatigue sur toi, il dit "Mais en fait, je peux rien faire." Et pour moi, ça évite de se mettre dans une posture de... Je suis faible par rapport à toi. Tu m'as fait ça et tu vas devoir payer pour ça, tu vas devoir me donner des réparations pour ça, etc. Il sait pas, c'est ça. J'en ai conscience. Mais je me suis reconstruit face à ça et j'en rigole aujourd'hui. Et c'est quelque chose que je trouve très sain.

La lamentation du prépuce : Je parlais des humoristes juifs américains tout à l'heure que je trouve extraordinaire sur les sujets de l'Holocauste et je rajoute un livre de Shalom Auslander, La lamentation du prépuce.

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Alain Gresh et Rony Brauman - Israël/Palestine : fuir sous les bombes ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

Peuple juif ou problème juif ? : Il essai justement d'éclairer un peu qu'est-ce que c'est les juifs, les débats, est-ce qu'ils ont été toujours persécutés, d'où viennent les persécutions, est-ce que c'est des persécutions éternelles, etc.

L'Orientalisme : L'Orient créé par l'Occident : Livre qui pour moi a été très important, c'est L'orientalisme d’Edward Said, qui est un intellectuel américano-palestinien qui s'appelle "Comment l'Occident a inventé l'Orient" je crois, c'est comment en fait les recherches orientalistes du 19ème et du 20ème siècle ont créé une image de l'Orient qui était une image déformée, un orient imaginaire, mais qui justifiait le racisme, qui justifiait les discriminations.

Manifeste du Parti communiste : Je sais que les jeunes générations ne lisent plus ça. Je conseillerai Marx, le manifeste du Parti communiste, parce que c'est un texte, je crois, majeur qui parle, justement, qui est intéressant, parce qu'il parle de la mondialisation. Et bon, qu'est-ce que signifie la mondialisation du capitalisme ? Et on a l'impression des fois de lire des choses qui sont d'une grande actualité. Et moi je regrette évidemment ma génération, j'ai grandi avec Marx. Donc je regrette un peu que les nouvelles générations aient un peu passé ces travaux par pertes et fracas.

L'État d'Israël contre les Juifs : C'est du journaliste Sylvain Cypel, grand connaisseur de la société israélienne. Il écrit d'excellents livres, dont le dernier s'appelle "L'état d'Israël contre les Juifs", dont le titre est déjà une sorte de manifeste. Malheureusement, ce livre a été mis en librairie 15 jours avant le début du Covid. Il a été, d'une certaine manière, piétiné par le Covid. C'est dommage, parce que c'est un livre qui se lit très bien. C'est un livre de journaliste, documenté. C'est extrêmement informé, mais avec une écriture fluide qu'on suit très bien et qui explique pourquoi et comment Israël met en danger les Juifs avec beaucoup d'enquêtes, beaucoup de choses vécues en Israël.

Une occupation civile : La Politique de l'architecture israélienne : Il vient d'un architecte, il a été écrit par un architecte urbaniste d'origine israélienne, mais qui est maintenant britannique, qui s'appelle Eyal Weizman, et qui s'appelle une occupation civile, qui est en fait le catalogue d'une exposition d'architecture, d'un concours d'architecture, qui a tenu il y a déjà une vingtaine d'années de cela, et qui était un développement extrêmement analytique et critique, plutôt une étude très analytique et critique de l'architecture spécifique des colonies, de l'architecture et de l'urbanisation spécifique. C'est-à-dire la façon dont on organise le contrôle d'une population à laquelle on ne se mélange pas. C'est un livre qui se lit par chapitre indépendant, qui est absolument passionnant.

L'Homme qui aimait les chiens : Le dernier roman que j'ai lu, qui m'a littéralement fasciné, qui m'a envouté. Et qui est notamment l'histoire… Je dis notamment, parce que c'est un livre très touffu, très documenté, mais notamment l'histoire de Ramón Mercader, l'homme qui a assassiné Trotsky, ce qui nous met, qui nous plonge, dans l'entraînement des services spéciaux soviétiques à la grande époque, qui nous plonge dans la guerre d'Espagne et aussi au Mexique, où l'aventure de Trotsky s'est terminée sous les coups de pic à glace de Ramón Mercader. C'est un polar fantastique et on apprend beaucoup en histoire.

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Charles Gave, Pierre Larrouturou : Économistes face à la réalité sans filtre - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

The Population Explosion : Pour voir, ce type était professeur à Stanford, les imbécilités qu'un homme bien éduqué, qui fait confiance à la science, expliquait qu'il allait mourir 300, 400 millions de personnes en Inde dans les 10 ans qui suivaient. Depuis la population de l'Inde a triplé et ils sont exportateurs de produits agricoles. Tout ce qu'il avait raconté, c'était des conneries. Ce que j'essaie de dire, c'est qu'il faut lire aujourd'hui les gens qui ont une approche scientifique du problème, et il faut lire les imbécilités qu'écrivaient les gens qui étaient partisans d'une approche religieuse, qui étaient "on va tous mourir, nous sommes dans la fin des temps".

Perdre la Terre : Une histoire de notre temps : Qui montre comment déjà en 1978, en gros, il y avait un consensus de la plupart des scientifiques américains sur le réchauffement climatique. Et qui montre comment les lobbies, de même que les lobbies du tabac avaient semé le doute, peut-être que oui, peut-être que non, on n'est pas sûr que le tabac fait des cancers, et on a perdu, mais donc en 1978 au début des années 80, il y avait quasi consensus sur le fait qu'il y avait un réchauffement, il n'y avait pas de panique, on a 20 ans pour sortir des énergies carbonées, mais ceux et celles qui vendaient les énergies carbonées, ont tout fait pour retarder, et du coup aujourd'hui, on est, maintenant, aujourd'hui, à une urgence.

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Hubert Védrine - Pensée stratégique française, ils naviguent à vue ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

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Benjamin Bayart - Intelligence artificielle, bullsh*t, pipotron ? - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

Le savant et le politique : C'est très chouette, ça se lit vachement bien, la traduction en français est bien. Donc de Max Weber, Le savant et le politique, ce sont deux conférences qu'il a données au début du 20e siècle, vers 1918-20 par là, l'une sur ce que c'est que le savant et l'autre sur ce que c'est que le politique. Et les deux conférences se répondent l'une à l'autre, le texte se lit très bien, est vachement intéressant. C'est là que tu vas retrouver cette référence sur la revendication de la violence légitime, ou sur l'éthique de responsabilité. Et tu vas voir que c'est extraordinairement intéressant, ce sont des phrases qui sont retournées, détournées, et elles veulent pas du tout dire ce qu'on en fait d'habitude dans le discours politique chez Weber. En particulier, il a plutôt tendance à dire dans son discours que c'est un abus du politique que de dire qu'il détient la violence légitime. Donc tu vois, c'est pas du tout ce qu'on en fait aujourd’hui. Donc ça, vachement intéressant, un petit peu de sociologie, très très chouette, ça se lit bien. C'est un petit bouquin.

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Henri Guaino - Comprendre la guerre qui vient ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

Le premier homme : C'est le livre le plus émouvant que j'ai lu de ma vie, mais ça tenait peut-être aussi au fait qu'une partie de ma vie ressemblait assez à l'enfance de Camus, élevé par sa mère, sa grand-mère. Ca mère était femme de ménage. Donc, ça m'a particulièrement intéressé, particulièrement touché.

Les Grands cimetières sous la lune : Très instructif. C'est un personnage qu'on connaît moins aujourd’hui, on n'en parle plus dans les classes de littérature. Et puis c'est un personnage de droite, catho... qui a été au moins aussi antisémite que les autres. Mais qui n'est pas que ça. C'est un personnage qui est quand même très intéressant, parce que ce personnage de droite national, va dénoncer le régime franquiste, va refuser d'aller à la Vichy, préférer un exil que de collaborer. Il déploie une ferrocité par rapport à ce qu'il appelle le parti de l’ordre, la droite nationale. Il dit des choses étonnantes.

Mémoires d'Outre-Tombe : Ils ont qu'à lire les Mémoires d'Outre-Tombe, ça leur fera du bien. Je l'ai lu quatre fois. J'aime pas la façon dont Châteaubriand parle de Napoléon, mais il a compris que c'était un grand personnage de l’histoire. C'est un des beaux morceaux de la littérature française.

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Bluetouff, Fabrice Epelboin et Marc-Antoine Ledieu - Les Hackers face aux cyberguerres ? - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

Les ingénieurs du chaos : Ça raconte les techniques les plus dark pour faire des campagnes politiques sur Internet. Si vous voulez comprendre comment Jaïr Bolsonaro a été élu grâce à Steve Bannon, ou Donald Trump a été élu grâce à Steve Bannon, c'est un livre super intéressant. Et le bouquin est remarquable pour des gens qui s'intéressent aux côtés dark des technologies, c’est absolument passionnant.

Saint-Elme : Il y a une série de BD en 5 tomes absolument géniales qui s'appelle Saint-Elme. C'est une histoire avec un peu de fantastique, un peu de policier, un dessin qui est tout à fait étonnant, des couleurs, c'est Lehman et Peeters qui sont les deux auteurs de ce truc. C'est 5 tomes, je les ai même prêté à ma collaboratrice avec pour mission qu'elles me les rendent quand même.

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Quentin Müller : Rendre compte des catastrophes énergétiques et humanitaires ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

Yemen 62-69 : De la révolution sauvage à la trêve des guerriers : Un livre d'archives extraordinaire qui explique ce qu'est le Yemen. Il y a des vieilles photos aussi à l'intérieur. Magnifique bouquin.

La mouvance zaydite dans le Yémen contemporain : Une modernisation avortée : Un livre de Samy Dorlian qui est un ancien chercheur, qui est parti et qui a étudié les houthis, qui a étudié comment ils se sont imposés dans le nord du Yemen.

Le Yémen : De l'Arabie heureuse à la guerre : Un livre récent qui explique bien comment le Yémen a basculé dans la guerre et c'est un livre plus contemporain, plus accessible, et qui résume très bien le conflit en cours.

Warda : Warda de Sonallah Ibrahim, un écrivain égyptien qui raconte également une histoire dingue d'un écrivain égyptien qui tombe amoureux d'une jeune révolutionnaire omanaisie yéménite, c'est dans les années 60 et lui il est arrêté par Nasser parce qu'il est communiste, il est jeté en prison et cette femme là part rejoindre la révolution Dhofarie omanaise contre les britanniques et contre un sultan despote et c'est une espèce de révolution hybride où les femmes se rasent la tête, combattent avec les hommes, partagent leur quotidien avec les hommes dans ses montagnes et pendant plus de 15 ans ils vont tenir tête aux britanniques et aux sultans et ils vont vouloir libérer la péninsule arabique de l'emprise anglaise et ça c'est une révolution qui a eu beaucoup d'impact à l’époque, qui a été soutenue par le Yemen socialiste qui a été soutenu par plein de jeunes qui ont sacrifié leur vie parce qu'ils avaient des idéaux pan-arabistes, marxistes, communistes. Et en fait lui part essayer de retrouver cette femme qui a disparu parce que la révolution a pris fin et dans les années 90 il récupère, il retrouve, des vieux carnet intimes de cette femme qui raconte cette révolution de l'intérieur et le livre est fantastique.

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Marc Touati : Économie : le mensonge face à la réalité ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie : Je le conseille à tous les jeunes économistes, parce que c'est un très bon livre. Si on peut lire en anglais, c'est mieux. Parce que lui, il a vécu le crack de 29.

Le Père Goriot : Je l'avais lu à l'école quand j'étais petit, quand j'étais jeune, je ne sais pas quel âge j'avais. Et c'était un peu mon histoire. Le mec qui vient de la campagne, c'est pareil. Et je me suis un peu identifié à lui. C'est-à-dire que ça se passe mal parce qu'à la fin il fait des bêtises. Et moi justement j'ai réussi à éviter de faire des bêtises et j'ai gardé le cap. Et c'est vrai que c'est un livre qui m'a marqué.

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Pierrick Horel et Quentin Le Guillous : La mort de l'agriculture française ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

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Tiken Jah Fakoly : Mon Afrique va mal ? - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

La Françafrique : Il a été écrit par François-Xavier Verschave, qui était le fondateur de l'association Survie, qui a beaucoup fait pour nous, mais qui est même connu, parce qu'il n'est pas connu parce que c'est un blanc. Mais c'est quelqu'un qui est mort, il était en procès avec certains chefs d'État africains comme Sassous Nguesso, etc. Il était poursuivi pour avoir dénoncé le comportement de ces chefs d'État.

Soundjata ou l'epopee mandingue : Soundjata qui a été écrit par Tamsir Niane je crois, qui m'a permis de découvrir un peu l'histoire du Mandingue. L'Empire du Mandingue où j'ai entendu parler de Soundjata Keïta ou j'étais d'ailleurs fier parce que à un moment on parle de mon ancêtre Fakoly Koumba, Fakoly Dà-Ba. Le guerrier qui a été très important dans la guerre de libération du peuple Mandingue.

Le Premier Rasta : Le premier rasta qui a été écrit par la journaliste spécialiste de reggae Hélène Lee, qui a parlé un peu de l'origine du rastafarisme, qui dans ce livre parle du premier homme qui s'est réclamé d'être rasta en Jamaïque qui avait créé un village à quelques kilomètres de Kingston où toute la communauté rasta s'est retrouvée et il cultivait pour ravitailler la ville de Kingston en produits vivriers et en même temps les rastas cultivaient le cannabis à côté et le gouvernement de Jamaïque a profité du fait qu'il cultivait le cannabis pour détruire le village et ce monsieur a été en procès plusieurs fois avec le gouvernement de Jamaïque.

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Bertrand Badré : La Finance peut-elle arrêter de ruiner la planète ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

Blueberry, La Mine de l'Allemand perdu : Une bande dessinée qui était une des premières que j'ai lues, c'est Blueberry, le lieutenant de la cavalerie américaine. Je pense que c'est de là que vient mon goût des États-Unis. Et Blueberry, il y a, je pense, pour les spécialistes, il y en a deux qui sont au-dessus de tout. C'est La mine de l'Allemand perdu et Le spectre aux balles d'or. C'est extraordinaire. C'est le dessinateur Giraud au sommet de son art. L'histoire est exceptionnelle, le dessin est dingue. Je suis devenu fou amoureux de l'Ouest américain.

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Fabrice Éboué : plus rien à perdre ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

Rêveries du promeneur solitaire : Je l'ai lu beaucoup dans ma vie, il y a un côté très nihiliste à ce bouquin, c'est pas le plus simple à lire, mais quand tu prends de l'âge, quand tu es un peu dégoûté du monde qui t'entoure à certains moments, et en ce moment c’est vrai qu'on a tous parfois un petit dégoût, il y a Rêverie du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau. Il y a certaines promenades, c'est par promenade, qui font un bien fou. Et Jean-Jacques Rousseau vous parle de ce moment puisque vous savez que Jean-Jacques Rousseau a dit "Je ne supporte plus le monde, tout le monde est contre moi", il est devenu un peu parano, puis il s'est isolé dans la botanique. Et il y a des moments, il vous parle de botanique, il vous parle de l'être humain en même temps, et comme ça lui fait du bien de prendre un peu de recul puisqu'on parlait de la France profonde, du recul, de la Normandie, où j'aime aller aussi... Lisez quelques promenades, c'est vachement intéressant.

Smonk : C'est un livre qui est passionnant, c'est du Tarantino en bouquin. J'ai d'habitude du mal avec la littérature américaine parce que je parle pas suffisamment bien l'anglais, donc je me dis toujours je perds certainement des choses, mais celui-ci, voilà, comme j'aime l'univers Sergio Leone, Tarantino, etc. Smonke, allez-y si vous aimez tout ça, si vous aimez bouquiner c'est pas mal.

Les Indes fourbes : Et pour parler BD alors, parce que je lis beaucoup de BD, parce que c'est plus pratique. Je lis de moins en moins, mon fils, le boulot, machin, et les BD ça va vite. Et aujourd'hui tout se fait sur le mode de la BD, c'est vachement intéressant, pour les momes aussi, c'est une belle porte d'entrée pour la lecture. Mais Les Indes fourbes, qui est sorti il y a peut-être deux ans, il y en a un autre qui vient de sortir du même auteur, mais vraiment Les Indes fourbes c'est une claque si vous aimez rire, sur un fond d'histoire en plus, ça se passe au moment des conquistadors. Franchement c'est une belle claque de BD.

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Dominique Schelcher : Inflation, bientôt la révolution ? - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

Les Essais : C'est mon livre essentiel. Alors, ce n'est pas le livre le plus lu... J'ai rencontré Montaigne dans mon épreuve du bac. J'ai été interrogé au bac là-dessus sur l'accoutumance à la mort. Et Montaigne ne m'a plus jamais quitté depuis là. J'ai lu les essais en entier. Je le relis, je me replonge dedans régulièrement. Pour moi, c'est le premier philosophe des temps modernes, dans son style à lui. Et il allie deux choses. L'homme d'action, il était maire de Bordeaux. Il était maire pendant la peste au 17e siècle. Et c'était un homme de réflexion qui a écrit ses essais pour réfléchir sur lui et sur l'intime, etc. J'aime ces deux notions. Pour moi, c'est un livre fondateur essentiel.

La Côte sauvage : Vraiment je le conseille à tout le monde, l'auteur qui s'appelle Jean-René Huguenin, qui est un auteur des années 60, qui malheureusement est mort à l'âge de 26 ans, et qui a écrit deux choses, qui a écrit tout d'abord un roman magnifique qui s'appelle "La côte sauvage", une histoire de famille entre un frère et une sœur, absolument magnifique, et qui était plein de promesses, et un journal intime, son journal personnel, et c'est surtout celui-là qu'il faut lire, et ce journal est un journal fondateur pour tout jeune qui se cherche puisqu'il est confronté aux réflexions de cet auteur absolument fabuleux, qui est mort dans un accident de la route à 26 ans, et l'année dernière dans la collection Bouquin est sortie la réunion de son œuvre, donc le journal "La côte sauvage" et de la correspondance, et c'est magnifique, et je regrette tellement la mort de cet auteur.

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Olivier Delamarche et Charles-Henri Gallois : Accueillir des migrants avec moins d'énergie ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

Le Secret de l'Occident : Ça décrit un petit peu ce que je disais tout à l'heure, c'est-à-dire ce qui a fait la richesse de l'Occident, c'est tout l'inverse du modèle de l'Union européenne, c'est-à-dire parce qu'il y avait une diversité, parce qu'il y avait des modèles différents et on avait tendance à imiter, bizarrement, celui qui marchait, à prendre des parties et avoir tout un tas de modèles et pas tous les œufs dans le même panier, c'est ce qui a fait la richesse de l’Occident. C'est très intéressant à lire, à comparer avec le système de l'Union européenne.

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Guillaume Bigot : Trahison des chefs, où va la France ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

La culture du narcissisme : Un livre que j'avais lu rapidement, trop rapidement et que j'ai relu récemment et que je trouve vraiment très puissant, avec une prescience, une prémonition incroyable. Texte de 79, de sociologue, historien américain assez connu, c'est un peu un classique. Lasch est très étonnant dans ses prémonitions. Je recommande à tout le monde de lire ce texte. Il y a une anticipation, justement, je reviens un peu à cette idée d'une société sans surmoins. En fait, qu'est-ce que ça peut donner une société qui essaye de fonctionner de manière totalement narcissique en considérant que les individus, voilà, ne sont plus sous une loi commune.

Voyage au centre du malaise français : Texte qui avait fait polémique à l'époque. Et qui est un texte qui pose une question d'une actualité brûlante. Qu’est-ce qu’il se passe si on attaque, sous couvert de SOS Racisme, de retour aux origines, de valoriser les origines des immigrés, en creux, dis Yonnet, c'est quand même une mise en cause de ce qui fait le creuset français, de ce qui fait l’affectio societatis français, de ce qui fait un peu la marque de fabrique ou la signature de la nation française. C'est évidemment quelque chose de très abstrait et de très subjectif. C'est l'idée que la France ne connaît que des citoyens égaux. Il explique ça, valoriser dans un contexte de montée de l'extrême droite, on est dans les années 80, et de montée parallèle d'S.O.S Racisme, qui valorise les origines. On est en train d'abîmer vraiment le récit national. Et Yonnet dit qu'il y a quand même quelque chose de très dangereux là-dedans, il ne parle pas de guerre civile, mais il dit qu'effectivement, on va vers des temps très troubles.

Fascination du djihad : Fureurs islamistes et défaite de la paix : Il a travaillé beaucoup sur les grandes invasions musulmanes et les invasions de la steppe. La fascination du djihad, c'est absolument fascinant. C'est un livre qui s'appuie beaucoup sur la pensée d'Ibn Khaldun, probablement le père de tous les sociologues, ce grand penseur du monde arabo-musulman, qui a à peu près l'âge de la Renaissance pour nous. Ce que raconte Ibn Khaldun, que reprend Martinez-Gros, c'est qu'une société ne peut fonctionner finalement que si elle a une cohésion, on revient à cette idée d'intérêt général, elle a une cohésion forte et elle est prête à défendre les armes à la main, cette cohésion, et elle est toujours consciente que l'inimitié, la guerre, peuvent être de retour. Et pourquoi il est fait référence à Ibn Khaldun ? Parce qu'Ibn Khaldun a vécu l'effondrement de ces sociétés, notamment en Andalousie, des sociétés issues d'une conquête, de peuples du désert, très aguerris, qui avaient conquis des sociétés, qui se sont aujourd'hui, on dirait un peu embourgeoisées, empâtées, et qui finalement, 3, 4, 5 générations après, n'étaient plus en mesure de se défendre, et qui veut la paix prépare la guerre, et comme ils n'étaient plus en mesure de se défendre, comme finalement, ils n'avaient plus le terme arabe, c'est d'asabiyya, de cohésion, de force de cohésion, mais en même temps de croyance très forte, qui les reliait entre eux, et qui leur permettait d'avoir une raison d'aller à la guerre ensemble, finalement, comme cet asabiyya c'était effondré, et bien ces empires se sont effondrés. Et voilà, c'est ce que rappelle Martinez-Gros dans ce texte, et ça me fait penser à cette expression qui est très à la mode, qui est le "Vivre ensemble", et je pense que ce texte de Gabriel Martinez-Gros, il traite de cette question, de l'expression du "Vivre ensemble", il dit "y a pas de vivre ensemble", en fait, il y a une société qui ne peut tenir, que si ceux qui habitent ensemble dans la cité ou dans la société donnée, sont capables de mourir côte à côte, pour un bien commun ensemble. Si ce bien communs disparait, ils ne sont pas capables de se défendre les uns à côté des autres, et bien la cité disparaît, et il n'y a pas de vivre ensemble, il y aura un mourir séparément.

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Justine Cassell et Cédric Villani - IA : notre futur assistant ou nouveau maître ? - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

L'âge de diamant ou le Manuel illustré d'éducation à l'usage de filles : Un livre de science-fiction que j'adore, qui date maintenant d'il y a au moins 20 ans, qui parle d'une IA qui accompagne une jeune femme à travers sa vie.

Algorithmes : la bombe à retardement : Décrit bien des biais, un certain nombre de catastrophes déjà produites, dans un certain nombre d'administrations par l'usage de l'IA mal encadrée ou mal développée.

Toxic Data : Comment les réseaux manipulent nos opinions : Le meilleur exposé que j'ai vu récemment sur les questions informationnelles.

Dream Machine : ou comment j'ai failli vendre mon âme à l'intelligence artificielle : C'est une bande dessinée très pédagogique sur ce qu'est l'intelligence artificielle et sur ses possibles dérives et en particulier la possibilité pour des intérêts privés extrêmement puissants de s'en emparer et d'utiliser pour un projet qui soit un projet non seulement économique mais politique avec des visées importantes sur les libertés des citoyens. Mais l'ouvrage est très pédagogique sur ce que c'est que l'intelligence artificielle d'entraînement ainsi de suite.

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Serge Zaka : Souveraineté alimentaire face au dérèglement climatique ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

Livre vert du projet CLIMATOR : Alors moi j'ai quelque chose qui m'a lancé dans l’agro-météorologie, c'est pas un livre au grand public, c'est un livre scientifique. C'est le livre vert du projet climator qui a été écrit par l'INRA. Disponible sur le site de l'Ademe en PDF, téléchargeable gratuitement. C'est une overview, on va dire, une grande vision de ce que c'est le changement climatique et les impacts agricoles sur la vigne, le blé, le maïs. Et on apprend plein de choses. Alors c'est pas du tout un roman qu'on va lire, mais c'est des bases en agro-climatologie.

Refonder l'agriculture à l'heure de l'Anthropocène : Vachement intéressant et je te conseille de le lire parce que là, il y aura beaucoup d'aspects sociétaux et aussi sur l'évolution des sociétés par rapport à l'agriculture et les problèmes de prix aussi agricoles. Il y a plein de choses, les problèmes d'environnement. Il y a plein de choses à voir dans ce livre.

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Julia Cagé et Thomas Piketty : Deux économistes sous stress-test ? - Thinkerview

Invités dans cet épisode :

Livres recommandés dans cet épisode :

La volonté et la fortune : C'est vraiment Balzac au Mexique dans les années 2000. C'est à dire que tu as la puissance de l'argent, les trafiquants de drogue, des jeunes qui hésitent entre mettre la main sur un héritage ou faire du militantisme politique. Il y a une espèce de puissance évocatrice sur les conséquences de l'argent dans la vie quotidienne, dans la vie de tous les jours.

Le Ministère du futur : Il nous imagine une solution au changement climatique dans les décennies qui viennent, ça se passe dans les 10-20 ans qui viennent donc très vite mais en même temps c'est pas très rigolo son histoire, c'est à dire qu'en gros t'as une espèce de canicule dans l'Inde qui tue des millions de personnes après t'as une espèce d'éco-terrorisme vengeur venu du Sud pour se venger contre le Nord qui va se mettre à flinguer les jets privés et puis les avions de ligne puis les containers commerciaux et à la fin t'as une agence des Nations Unies, donc le ministère des Futures, un peu désespérée de l'inaction du Nord qui va... Bon, moi ce que j'aimerais c'est qu'on n'en arrive pas là, qu'on trouve des solutions plus pacifiques mais au moins le bouquin bon qui n'est pas tout à fait écrit comme Balzac ou Fuentes mais qui au moins traite d'une question vraiment centrale avec la puissance de la littérature.

Le vote FN au village : Trajectoires de ménages populaires du périurbain : Ca nous a beaucoup inspiré, tout à l'heure tu demandais est-ce qu'on allait sur le terrain. Nous on fait plutôt un travail à partir de données. T'as des gens qui font de la sociologie électorale qui vont sur le terrain. Violaine Girard, elle fait de l'ethnographie, elle va parler aux électeurs FN, elle va parler aux électeurs RN, elle permet de mieux comprendre leur vote. Si on n'a pas ce travail là, nous derrière, on n'a pas grand chose à faire dire à nos données. Donc c'est un peu cette articulation avec les gens qui vont sur le terrain, parler directement aux électeurs, qui nous a profondément enrichi.

Affluence and Influence : Economic Inequality and Political Power in America : Il y a un bouquin qui m'avait beaucoup marqué, c'est un livre de 2012 de Martin Gilens qui s'appelle "Affluence & Influence" qui essaie de comprendre les politiques qui sont menées notamment aux États-Unis et est-ce que tu vas avoir des politiques qui vont être davantage envers les préférences des plus favorisées ou envers les préférences des plus modestes.

Democracy in America ? : What Has Gone Wrong and What We Can Do About It : C'est l'idée de démocratie par coïncidence. En fait si tu regardes les politiques que veulent les citoyens en général sur l'économie, sur le social, sur l'international, en général les politiques qui sont mise en oeuvre, ça correspond à peu près aux préférences des citoyens. Mais dès que tu prends des situations dans lesquelles les préférences des plus riches et les préférences des plus pauvres divergent, tu t'aperçois que les politiques qui sont mise en oeuvre, elles vont dans le sens des préférences des plus riches. Et d'ailleurs il s'interroge dans ce cas là, pourquoi la démocratie fonctionne, c'est quand même la majorité qui va voter, parce qu'il se trouve que par coïncidence, en moyenne les plus riches sur plein de sujets ont les mêmes préférences que les plus pauvres. Et une des situations vers laquelle un truc qui fait qu'on est aujourd'hui en crise de la démocratie, c'est que du fait de l'augmentation des inégalités, bah tu as de moins en moins de convergence entre les préférences des plus aisés et les préférences des moins favorisés.

La femme gelée : Une femme engagée, moi qui m'a beaucoup impressionnée pour son engagement, toujours aujourd'hui c'est Annie Ernaux. Je trouve qu'en fait de pouvoir avoir le prix Nobel de littérature, le vendredi, le dimanche, c'est tout au premier rang de la manif contre les retraites, chapeau, il n'y a pas beaucoup de gens qui le font, plus beaucoup d'intellectuels, d'écrivains qui s'engagent, elle elle le fait, et en plus de ça, elle se trouve que tous ses livres, je pense de La femme gelée à tous les autres, c'est quand même extrêmement important pour la construction de l'indépendance de la femme, de la liberté de la femme, des droits de la femme, donc voilà, elle, j'inviterai plutôt à lire son œuvre complète, qu'un seul livre, d'ailleurs elle écrit des petits livres, qu'on peut lire tout d'un coup.

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Pierre Conesa - Comment devient-on bourreau ? - Thinkerview

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Loïk Le Floch-Prigent et Nicolas Meilhan : Produire en France, au-delà de l'inquiétude ? - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

De Gaulle : Une certaine idée de la France : C'est un livre de fait 900 pages et qui est absolument extraordinaire et qui reprend comment De Gaulle en particulier a repris une économie en difficulté et comment il a redressé le pays en ayant des objectifs et en tenant ses objectifs. Et c'est un livre absolument extraordinaire à lire aujourd'hui parce qu'il est actuel.

Se libérer de son moi toxique : Pourquoi avons-nous peur ? Et qu'est-ce qu'on est en train de donner à nos enfants comme peur, comme anxiété ? Or, moi j'ai envie que les enfants qui me survivront dans quelques années, ils aient envie de faire des choses, ils aient envie d'agir, d'entreprendre, j'ai envie de ça. Et on a fait avec l'époque du Covid, mais surtout avec l’éco-anxiété permanente, sur la peur que la planète explose, la peur de ceci est à propos de celà, des éco-anxieux, il faut absolument qu'on réagisse par rapport à ça. Et ce livre vous permettra aux uns et aux autres de comprendre qu'il faut faire autrement.

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François Lenglet : Dans le mur, quoi qu’il en coûte ? - Thinkerview

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Livres recommandés dans cet épisode :

Le quatrième tournant : Ce que les cycles de l'histoire nous enseignent sur l'avenir de notre société : En anglais il s'appelle The fourth turning, le quatrième tournant qui justement m'a beaucoup inspiré dans cette théorie des cycles. Il est écrit par un homme qui s'appelle Neil Howe. Il avait écrit le précédent que j'avais lu il y a une dizaine d'années avec un monsieur Strauss qui est mort depuis. C'est associé la démographie, la politique, la finance, c'est éblouissant. Et ces types-là publient leur premier livre en 97 et en 97 ils vous disent, voilà, vers 2005-2007, il y aura une grave crise financière, enfin c'est lumineux dans les prévisions, dans l'anticipation. Ça c'est un livre important.

Capitalisme et pulsion de mort : Le meilleur livre économique, je pense, écrit par Bernard Maris et Gilles Dostaler. Ça s'appelle « Capitalisme et pulsions de mort ». Vous savez que Freud et Keynes se sont non pas connus mais écrits ,curieusement. Et donc Dostaler est spécialiste de Keynes, Maris, il était encyclopédique, mais il s'intéressait beaucoup à la psychanalyse et c'est le rapport à l'argent chez les deux personnages et finalement chez nous tous, c'est profond, c'est puissant, c'est vraiment un livre qui vous élève l'esprit.

The Great Demographic Reversal : Ageing Societies, Waning Inequality, and an Inflation Revival : Je pense à un livre qui m'a beaucoup intéressé récemment de Charles Goodhart. Je n'ai plus son titre, mais c'est un livre de démographie qui explique que finalement la période de désinflation des 40 dernières années était liée à l'augmentation du nombre de personnes dans la population mondiale, population active mondiale, que ça a créé une pression à la baisse sur les salaires et donc ça a permis de baisser les prix. Mais, dit-il, comme ça s'inverse en ce moment, toutes les populations actives sont en train de se rétrécir, on entre probablement, et il a publié son bouquin il y a deux ou trois ans, dans une période inflationniste et dans une période où le travail va retrouver le rapport de force face au capital.

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Éric Sadin : IA : le devenir légume de l’humanité ? - Thinkerview

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L'obsolescence de l'homme : Un très grand livre, qui est relu aujourd'hui, qui a vu exactement ce que je viens de dire. L'ampleur de quantités de danger et dont il sentait, d'ailleurs des amis disaient, ça commence à le rendre fou, le fait qu'on ne se rendait pas compte de quantités de danger et on se rend compte aujourd'hui qu'on aurait bien fait de l'écouter à plus d'un titre. Donc l'obsolescence de l'homme qui date je crois de 1956. Lui c'est un frère, frère humain et frère qui m'inspire.

L'homme révolté : L'homme révolté. Albert Camus. Car ce que je viens de dire là en finale, il s'agit de ça. Il s'agit de prendre conscience qu'il y a certaines choses qui vont trop loin. Au-delà de notre petit avantage immédiat et des petits avantages que ça nous procure, voyons plus loin l'étendue et voyons comment des frères humains vont être fracassés par ce mouvement qui est à l'œuvre et engageons-nous aussi, pas au nom de notre intérêt, mais au nom de l'humanité ou de notre condition tout entière. Donc ça c'est l'homme révolté. Au-delà de cette limite, vous n’irez pas, vous ne la passerez pas. Pourquoi ? Parce que vous allez trop loin et ça fait offence à nos principes qui nous fondent et qui nous animent.

Le Bilan de l’Intelligence : Déjà à une époque, il y a fort longtemps, il y a plus d'un siècle, il voyait à quel point la rationalisation des sociétés entamait quelque chose de la créativité humaine de nos intelligences.

Notre jeunesse : Il a une conception de la politique, du politique, dont j'ai dit qui est grande, qui est à son honneur, et qui devrait être tout à notre honneur, et dont le drame est qu'elle a été oubliée, ignorée, et avec lequel nous devrions reprendre plus que jamais langue et nous inspirer.

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Jacques de Larosière et Tom Benoit : La faillite du système bancaire ? - Thinkerview

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Diplomatie : Passionnant et prémonitoire.

Dictionnaire amoureux de la géopolitique : Ca ne se lit pas comme un dictionnaire amoureux parce que lui-même le dit, il n'est pas amoureux de la géopolitique, mais passionné pour ainsi dire acteur, spectateur de la géopolitique. Il y a des références que l'on lire avec beaucoup de fluidité, aux années 60, 70, 80, qu'il a connu et à la situation politique et géopolitique actuelle. Donc ça c'est un très bon ouvrage que je recommande à toutes celles et ceux qui s'intéressent à l'économie et à la géopolitique.

En finir avec le règne de l'illusion financière : Pour une croisssance réelle : Un livre absolument magistral. Je le dis en toute sincérité. Et qui se lit, on s'en délacte. Et j'ai invité Jacques que je connais depuis seulement 6 mois, d'ailleurs, dans mon émission, à la suite de la lecture de ce livre, que Maria de Oliveira, que je salue, m'avait fait parvenir, son éditrice. J'ai trouvé ce livre absolument magistral. C'est la définition la plus efficiente, la plus précise de la situation économique et financière. Même si les ravages de la finance sont soulignés, c'est une définition de la situation financière actuelle.

Nous étions seuls : L'histoire diplomatique de la France 1919-1939 : C'est un livre d'un ex ambassadeur qui s'appelle « Nous étions seuls ». C'est un livre remarquable parce que c'est le livre qui décrit les conséquences du traité de Versailles. Et tout le monde croit qu'on a fait une énorme erreur à Versailles en pénalisant l'Allemagne de telle façon qu'elle allait avoir l'inflation, les problèmes sociaux, puis Hitler. La réalité est toute différente. L'Allemagne n'a pas été touchée par la guerre de 14. Il n'y a pas eu de bombardement, il n'y a rien eu. C'est la France qui a été touchée. Et Keynes a réussi à bâtir une mythologie selon laquelle les pénalités que la France, avec Clemenceau, a imposées à l'Allemagne au traité de Versailles ont été à l'origine des drames européens. Il n'en est rien et l'auteur le démontre.

Andre Darrigade, le Landais volant : C'est le livre qui vient d'être consacré à André Darrigade. Je ne sais pas si vous savez qui est André Darrigade. C'était un coureur cycliste. Et c'était le coureur qui était toujours numéro 2. Parce que son objectif, c'était de favoriser l'équipe de France. Les Bobet, les Anquetil, les grands de cette période. Alors il était toujours numéro 2. Mais une fois dans sa vie, il a gagné le tour du monde, pas le tour de France, le tour du monde qui se donnait en Italie. Et il l'a gagné contre un coureur prestigieux qui était Copi. Donc une fois, le numéro 2 éternel qui était un très brave type, qui ne pensait que à son équipe, jamais à lui. Une fois, il a été gagnant et champion du monde. Alors c'est une petite biographie qui est sans histoires d'un professeur de lettre à la Sorbonne.

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Alexandre Moatti : Faillite des élites ? - Thinkerview

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Jean-Luc Mélenchon : Bataille de civilisation dans un monde en ruine ? - Thinkerview

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Vendredi ou les Limbes du Pacifique : Vendredi ou les Limbes du Pacifique, version intégrale pas la version pour les plus jeunes, ça oui ça c'est bien, ça c'est un beau livre qui va vous apprendre plein de choses sur la vie surtout les garçons. Les garçons ne parlent jamais de choses, il ya une culture viriliste. Peut-être que maintenant c'est plus comme ça mais quand moi j'étais jeune homme il y avait une culture viriliste qui rabotait la réalité Tu vois, on t'interdisait presque d'avoir des sentiments, de pleurer, d'avoir de la sensibilité, ça se faisait pas.

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Laurent Alexandre : La guerre des intelligences ? - Thinkerview

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Jean-Marc Jancovici : Sobriété, déconsommateurs : cache-misère des gouvernements ? - Thinkerview

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De l'inégalité parmi les sociétés : Essai sur l'homme et l'environnement dans l'histoire : Il explique comment est-ce que l'environnement physique, à l'échelle des milliers d'années, explique les sociétés qui ont dominé les autres dans l'époque contemporaine. Alors, probablement qu'on trouvera des critiques, je l'ai trouvé beaucoup plus intéressant que l'autre bouquin de Jared Diamond, Effondrement, qui a beaucoup fait parler de lui, où il se concentre quand même sur quelques cas d'études, les Vikings, l'Ile de Pâques, etc. toute la société mondiale n'est pas comme l'Ile de Pâques. Là, j'ai trouvé que c'était beaucoup plus intéressant.

Les Limites à la croissance (dans un monde fini) : Le rapport Meadows, 30 ans après : Pour ceux qui ne l'ont toujours pas lu, je continue à recommander Les limites à la croissance, des époux Meadows, de 1972. Et moi je recommande le bouquin original, pas les versions mises à jour derrière, je trouve que le bouquin original est vraiment dans son jus, extraordinaire.

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Albert Dupontel : Second tour, fable politique ? - Thinkerview

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Une Histoire populaire des Etats-Unis de 1492 a nos jours : C'est un bouquin extraordinaire dont les lectures ont été faites par des grands acteurs hollywoodiens, Matt Damon, etc. Il est qualifié comme activiste aujourd'hui par l'establishment américain. Il a participé au Pentagon papers, c'est lui qui tenait la photocopieuse, il a planqué des gens. Il a une vraie présence dans l'histoire américaine. Il était bombardier dans un avion, il était en train de déverser du napalm sur Royan. 25 ans après, j'ai fait des pâtés. Et déversant ce produit qui s'expérimentait, c'était du napalm, donc sur cette bonne ville de Royan, où mes grands-parents avaient planqué ma mère pendant la guerre. C'était pas une super idée. Et il a pris conscience de ce qu'il était en train de faire. Et après, il a eu le droit au GI Job Act, c'est-à-dire qu'il avait le droit d'avoir une bourse pour faire des études, il est devenu historien, respecté, respectable. Et quand vous lisez L'histoire populaire des États-Unis, vous comprenez tout ce qui s'est passé au XXe siècle, la mentalité américaine, et les déviances qu'on a eu à subir en Europe. Je vous recommande ce bouquin qui est absolument passionnant.

Robe de marié : Un truc terrifiant, du grand Pierre Lemaitre, Robes de mariée, c'est un petit polar mais terrifiant, qui se lit rapidement, que j'ai relu il y a pas longtemps, qui est effroyable.

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Esther Duflo : Prix Nobel d'économie : face à la pauvreté ? - Thinkerview

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Dans la dèche à Paris et à Londres : La vie de quelqu'un dans le système de protection sociale anglais. Donc, tout ce dont je parlais sur l'Angleterre victorienne etc. C'est pas un livre de fiction. Ca m'a tout appris sur le danger de cette ère victorienne. Donc ça c'est vraiment exceptionnel, c'est 150 pages, absolument remarquable.

Green Zone : Un livre tout à fait intéressant sur cette question de compétence versus corruption. C'est sur la zone verte à Bagdad, après l'invasion américaine en Irak.

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Pierre Sabatier et Olivier Delamarche : Quand est-ce que l'on touche le fond ? - Thinkerview

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Ménon : Je trouve ça assez fascinant, c'est une belle illustration du monde dans lequel on vit, je trouve. C'est que l'esprit humain est un esprit extrêmement élevé, ça fait longtemps qu'il l'est. Donc c'est d'une manière déjà de nous apprendre l'humilité par rapport à nos populations et nos générations aujourd'hui, comme si nous avions tout inventé. La réalité, c'est que lorsqu'on lit ce type d'ouvrage, Socrate et les échanges et les dialogues de Socrate, c'est absolument formidable parce que tout est moderne. Tout nous raconte l'époque actuelle. J'adore un mythe, notamment le mythe du tonneau percé. C'est aussi pour ça que je recommande ce type de lecture. Ce mythe du tonneau percé il est tellement dans le être et l'avoir que j'évoquais tout à l’heure, il est tellement l'illustration de ce qu'on vit aujourd'hui. On passe notre vie à faire croire aux gens que le bonheur, c'est l'accumulation d'expériences. C'est comme essayer de remplir un tonneau percé. Elle ne sera jamais assez suffisante. Et donc d'une certaine manière, ces lectures-là, elles vous permettent de sortir de la société, de la dureté de la société aujourd'hui, de la dureté de l'information au quotidien, et en fait nous faire prendre espoir en disant que c'était il y a déjà 2000 ans. Voilà, donc c'est un élément qu'il faut lire et relire parce que ce sont des fondations sur lesquelles on peut rebâtir des référentiels qui m'apparaissent sains et valables, quel que soit en fait l'épisode du temps qu'on considère.

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M. Dulac, C. Bonneuil, A. Planchard : Criminalisation des luttes : écoterrorisme ? - Thinkerview

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Génocides tropicaux : Ça raconte une catastrophe climatique parce que c'est des événements El Nino qui provoquent 50 millions de morts dans les régions tropicales, Chine, Inde, Afrique, Amazonie. Et que cet auteur montre que ce n'est pas juste une catastrophe naturelle, le nombre de morts est renforcé par le fait qu'on vit dans un système colonial à cette époque-là et que, en pleine famine, l'Inde continue à exporter des produits alimentaires vers la métropole britannique. Donc, il fait toute une analyse sur comment s'entrecroissent les dominations sociales, coloniales, raciales et les catastrophes climatiques vers lesquelles on est en train d'aller également. Il y a des événements El Nino qui sont annoncés pour cette année et l'année prochaine.

La Société ingouvernable : Une généalogie du libéralisme autoritaire : C'est une analyse des stratégies des élites économiques capitalistes pour répondre aux critiques sociales et aux critiques environnementales. On apprend par exemple que Nestlé, à la fin des années 70, il y a un boycott sur le lait en poudre qui tue des enfants en Afrique, toutes les assos chrétiennes qui suivent le boycott. Que fait Nestlé pour lutter contre ça ? ils embauchent un spécialiste de la contre-insurrection formé à la CIA en Amérique centrale et qui va élaborer une stratégie contre les mouvements tiers-mondistes et les mouvements écolos. Et donc ce livre nous permet de ne pas sous-estimer le fait qu'en face de nous, il y a des gens qui veulent pas le bien humain, le bien de la planète et qui ont des stratégies.

Surveiller et punir : Je pense que vu la situation actuelle avec les révoltes populaires, à l'heure où des personnes pensent que mettre des mineurs en prison, ça peut être une bonne idée, je pense que c'est vraiment nécessaire de relire, Surveiller et punir de Foucault qui explique vraiment la fabrique de cette imaginaire autour du délinquant, de comment est-ce que le dispositif de la prison, comment est-ce qu'en fait ça pousse plutôt les gens et que ça enfonce en fait les gens dans des dynamiques de récidive, etc.

Reprendre la terre aux machines : Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire : Ça retrace toute l'histoire, justement, de la mal-nommée modernisation agricole. Et je pense que c'est vraiment des bases nécessaires à avoir pour comprendre ce qui se passe actuellement.

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Jérôme Clech : Stratège de guerre : Sabotages, Cupidité et Agressions ? - Thinkerview

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Clémence Marque : Effondrement, pénurie de médicaments ? - Thinkerview

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L'énergie du déni : Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2 : Vincent a ce talent, il a cette capacité à poser les questions qui fâchent, à poser les questions qui dérangent parfois, et il a l'honnêteté de présenter ça comme des hypothèses, mais en tout cas, lui, il questionne la question de la transition énergétique, et il se pose la question de "est-ce que la transition énergétique existe vraiment ? Est-ce qu'on n'est pas juste en train d’additionner et est-ce qu'on risque pas, au contraire, de potentialiser finalement l'utilisation des énergies fossiles ?". Donc je trouve ça très intéressant et très, comment dire, inspirant, de se poser des questions fondamentales sur ces questions qui paraissent évidentes et pourtant qui n'ont jamais été démontrées par la science.

La maison : Une BD qui m'a beaucoup touchée qui s'appelle "La Maison" de Roberto Innocenti. On n'a pas eu l'occasion de parler de complexité et de beaucoup de choses, c'est dommage, et notamment d'autonomie et d’hétéronomie. Cette BD, c'est l'histoire d'une maison au cours du XXe siècle, ça commence en 1900 et c'est très peu de texte, mais beaucoup d'images et on voit en fait l'évolution de cette maison. Et c'est un livre qu'on peut lire plusieurs fois on trouvera d'autres détails à chaque fois qu'on va le relire et c'est je trouve une expression artistique super claire de comment est-ce que notre mode de vie a évolué d'une forme d’autonomie, d'un lien avec nos besoins primaires et fondamentaux à l'hétéronomie qu'on connaît aujourd’hui, c'est à dire c'est pas les gens hyper hors sol qui sont très déconnectés de leurs besoin fondamentaux. Et je trouve que c'est une BD qui illustre ça très très bien.

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Estelle Youssouffa : Immigration, où va la France ? - Thinkerview

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Saint-Germain ou la Négociation : Un livre qui m'a permis de comprendre la subtilité, c'est-à-dire que moi j'étais quelqu'un de très linéaire et en fait pour moi la littérature m'a appris à comprendre le double discours et un monde qui est multidimensionnel. En fait ma réflexion est plate, elle est assez simple. La littérature m'a permis de comprendre qu'il pouvait y avoir de la complexité, du sous-entendu, du double discours, enfin de sortir du simplisme dans lequel j'étais.

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Wu Chih-chung : Domination Globale : Taïwan ? - Thinkerview

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Pierre Larrouturou : Semaine de 4 jours, taxe sur la spéculation ? - Thinkerview

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Sois jeune et tais-toi : Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse : Il est super intéressant, super bien écrit. Il y a en même temps des études statistiques globales qui te montrent l'ampleur du problème et des témoignages persos. J’ai été frappé par l'intelligence de son bouquin, je lui ai pas encore dit.

Perdre la Terre : Une histoire de notre temps : Il montre depuis 40 ans, comment on avait le diagnostic sur le réchauffement climatique en 79 et comment les lobbies ont volontairement tué toute action politique ou ont ralentit l'action politique. C'est un peu trop centré sur l’Amérique, il oublie un peu les débats en France, mais hélas, ce que j'ai montré, c'est qu'en Europe aussi, les lobbies ont tout fait pour ralentir l'action et ne rien faire contre les changements climatiques.

Jean Jouzel - Entretiens : Je vous conseille le livre que Jean Jouzel sort cette semaine, où il raconte sa vie, mon ami climatologue. Il a une très belle vie. Il raconte comment il était fils de paysans, qui n'avait pas l'électricité à la maison, le plaisir de jouer au foot avec les copains, le plaisir de faire les récoltes de blé quand l'orage menace, le plaisir de faire la fête après la récolte, et comment il s'est mis à s'intéresser à la question du climat. Et donc le livre de Jean Jouzel est une belle histoire d'un scientifique qui découvre les problèmes et qui, avec d’autres, il y a une dimension collective qui est très sympa, qui essaie de faire bouger les choses.

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Yves Bréchet : France : la stratégie du canard sans tête ? - Thinkerview

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De la démocratie en Amérique : Je pense qu'il décrit parfaitement la situation dans laquelle on évolue, et Tocqueville est toujours quelqu'un d'extraordinairement lucide.

La Science au coeur de nos vies : Un livre que je trouve remarquable, écrit par un très grand monsieur, qui s'appelait Maurice Tubiana, qui est le père de la médecine nucléaire en France, qui est quelqu'un qui s'est beaucoup battu pour la prévention contre le cancer du poumon, et qui avait fait sa thèse avec Joliot Curie. Donc là, on est vraiment dans l’histoire. Maurice Tubiana est mort à plus de 90 ans, il y a quelques années, et il avait écrit un livre qui s'appelait La science au coeur de nos vies, et c'est un livre qu'il avait écrit sur toute la science, à l'usage de ses petits enfants et arrière petits enfants. C'est un livre qui est très très beau.

Sustainable Energy - without the hot air : C'est aussi un grand monsieur qui est disparut très prématurément, qui était le conseiller scientifique de Tony Blair et de Gordon Brown, qui était un professeur de physique statistique à Cambridge, qui s'appelait David MacKay, et qui a écrit un livre qui s'appelle Sustainable Energy Without the Hot Air, et qui est un livre qui est bourré d'ordre de grandeur. C'est un livre où, en gros, on calcule avec les mains, qu'est-ce qui fait que les choses sont possibles ou pas dans le domaine des choix énergétiques, et c'est vraiment très beau.

Une longue route pour m'unir au chant français : Le dernier livre de François Cheng, que je trouve extraordinaire. François Cheng est un poète français, chinois d'origine, poète, calligraphe, peintre. Il est membre de l'Académie française et il écrit dans ce livre comment il est passé de la culture chinoise à la culture française et comment il a intégré les deux. Et c'est un livre qui est extrêmement émouvant.

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Jean-Jacques Tyszler : Analyser un monde anesthésié par l’horreur ? - Thinkerview

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Eva Sadoun : Marchés financiers sans éthique : quels sont les risques ? - Thinkerview

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Brutalisme : C'est une vraie critique du néolibéralisme, assez intéressante, assez poussée, et ce qui est particulièrement intéressant, c'est ce que lui il appelle le devenir négre de la société occidentale. Donc c'est l'idée que, avec la crise climatique, des pays occidentaux sont en train d'expérimenter l'esclavagisation qu'ils ont fait vivre, et sont esclavagisés, eux, de différentes manières en fait. Et je trouve que c'est une perspective intéressante, et il appelle aussi, justement, à regarder les modèles aussi de développement, d'agroécologie etc. Parce que d'une certaine manière, c'est la même chose qu'avec la question du féminisme : quand on a été oppressés, victimes, on a développé des savoirs uniques en préservation, des instants de survie. Et du coup on a beaucoup à apprendre, d'où l'intérêt encore de la coopération. Mais en tout cas c'est un bouquin philosophique qui résume très bien les choses.

Nous, fils d'Eichmann : Il a une lecture encore plus violente de la société que Hannah Arendt sur la question du totalitarisme, il a une lecture, voilà, vraiment très très très dure. Ça fait un choc fort, même si je ne trouve pas que ce soit exactement ce que l'on est en train de vivre. Ce qui est certain, c'est que ça fait un choc et ça fait réaliser qu'on n'est pas juste des atomes, qu'on a une responsabilité.

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Henri Guaino : Où sont les risques, où va la France ? - Thinkerview

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Civilisation matérielle, économie et capitalisme : C'est sans doute ce que l'on a écrit de plus instructif sur le capitalisme.

Mémoires d'Outre-Tombe : Un des plus grand livre de la littérature française.

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Christian Harbulot : Qui aurait pu prédire : la guerre économique ? - Thinkerview

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L'Homme en guerre 1901-2001 - De la Marne à Sarajevo : Un bouquin d'un auteur que j'aime beaucoup, je l'ai cité, Philippe Masson, parce qu'il est tombé dans les oubliettes, c'est un historien militaire. Je crois que c'est hélas un livre d'actualité et il faut aller boire à cette source.

Combattre en dictature : Jean Leleu, qui est lui aussi un historien et qui a écrit "Combattre en dictature". Et pourquoi ce livre ? Parce que c'est au moment du débarquement, juin 1944, c'est la Wehrmacht. Comment elle réagit ? Et on parlait de résilience, l'image que je retiens de ce livre, c’est quand Leleu démontre que ceux qui venaient du front de l'Est et qui arrivaient en Normandie, ils en arrivaient presque à dire qu'ils venaient d'un front facile. Parce qu'il y a cette image d'une compagnie allemande qui voit arriver 20 bombardiers, qui se dit "pas pour nous, c'est pour derrière" et qui se prend les 20 bombardiers. Et qu'après il y a une deuxième vague et c'est 40 bombardiers. Et après il y a une troisième vague et c'est 100 bombardiers. C'est-à-dire que là, Leleu, il nous remet en perspective la réalité de la guerre sous différents angles. Et comment les Allemands arrivent, malgré le fait de se faire déchiqueter la tête, ils sont toujours là dans le bocage normand. On est dans la vraie vie. Et ce n'est pas la vie que nous souhaitons, bien sûr, mais c'est voir ça.

Les abeilles grise : C'est l'histoire d'un type qui vit dans la zone grise du Donbass. Et il élève des abeilles. Ce type-là, c'est un être humain. Et c'est l'espoir de l'humanité dans la manière dont il vit. Et c'est un super roman. Parce qu'il y a cette soif de vivre, dans un rapport d'un homme qui élève des ruches d’abeilles, et qui va d'un bord à l'autre.

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Aurore Stéphant : Effondrement : notre civilisation au bord du gouffre ? - Thinkerview

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Le Quai de Wigan : C'est un super bouquin, ça fait longtemps que je l'ai pas lu, il faudrait que je le relise, du coup. En fait, c'est un livre qui a été publié par George Orwell en 1937 et qui décrit la situation de la classe ouvrière au nord de l'Angleterre dans les zones charbonnières et industrielles. C'est presque écrit sous forme de reportage, vous voyez, c'est très descriptif, enfin c'est pas un reportage on s'entend, mais enfin c'est du George Orwell quand même, mais vous voyez, c'est très descriptif et ça vous décrit très bien la situation de la classe ouvrière, dans les années 30. Le livre a été publié en 1937. Il y a une très bonne traduction qui a été faite vraiment, qui est très agréable. Donc voilà, ça c'est un beau bouquin à lire. C'est pour changer un tout petit peu de, un, de germinal et, deux, parler de la condition de travail des gens et de se rappeler que derrière ça il y a des hommes et des femmes, et des femmes et des hommes qui travaillent, durs, et qui font souvent leur maximum, même dans des les sites miniers actuels pour produire du métal, toujours plus de métal, à des coûts toujours réduits.

Paradis sous terre : Comment le Canada est devenu la plaque tournante de l'industrie minière mondiale : Alors c'est un ouvrage qui est un peu moins connu, que j'ai personnellement beaucoup apprécié, ou comment le Canada est devenu la plaque tournante de l'industrie minière mondiale. En fait, ça vous raconte la situation du Canada en termes de régimes juridique, fiscaux, assez exceptionnels. Donc voilà, donc Paradis sous Terre, publié en 2012, ça vous raconte aussi la Bourse de Toronto, où il y a plus de la moitié des entreprises minières mondiales, des sociétés minières mondiales qui sont basées.

La Contamination du monde : Une histoire des pollutions à l'âge industriel : La Contamination du Monde de François Jarige et Thomas Le Roux, qui reviennent en fait depuis l'ère de l'industrialisation sur 300 ans de pollution, de conflit, de gestion aussi de ces conflits depuis donc du coup l'ère de l'industrialisation.

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Lydia et Claude Bourguignon : Les sols à l'agonie, peut-on encore les sauver ? - Thinkerview

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Hervé Machenaud : Souveraineté énergétique : vers une tiers-mondisation de la France ? - Thinkerview

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Regards sur le monde actuel : Fascinant de prévision de ce qu'il est en train de se passer, écrit dans les années 20 ou 30. Incroyable.

L'Enracinement : Fondamental dans les enjeux qui, de mon point de vue, sont en train de se jouer dans la société.

Le jour où la Chine va gagner - La fin de la suprématie américaine : Explique ce que l'occident est en train de ne pas comprendre sur ce qui se passe dans le monde, en restant, les Etats-Unis en particulier, complètement crispés sur leur position dominante, et qui va exploser s'ils se crispent trop, alors que ce serait l'intérêt commun de voir que le monde est divers et peut se construire ensemble dans la diversité.

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Nouriel Roubini : Mégamenaces, un avenir sombre, des politiques dans le déni ? - Thinkerview

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Louis Gallois et Olivier Lluansi : La fin de l'abondance industrielle ? - Thinkerview

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Jézabel Couppey-Soubeyran : Une formidable crise financière en perspective ? - Thinkerview

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Loïk Le Floch-Prigent : Comment la France va-t-elle s’en sortir ? - Thinkerview

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Nicolas Meilhan et Philippe Bihouix : En route vers un confinement énergétique ? - Thinkerview

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Le gang de la clef à molette : C'est une histoire complètement délirante aux Etats-Unis de saboteurs écolos. Bon je ne dis pas qu'il faut saboter des trucs, c'est pas ça, mais c’est hilarant, c'est vraiment chouette, ça date des années 70.

La Terre demeure : Un peu en mode colapso, c'est un roman très ancien de George Stewart, qui s'appelle "La Terre demeure". C'est un espèce de truc horrible où tout le monde meurt, sauf quelques personnes. Mais au-delà de ça, c'est un roman sur la transmission, sur la capacité à transmettre une complexité technologique. Au début ils bouffent tous les boîtes de conserve, tout le monde est hyper riche. Les survivants qui restent, ils sont là, ils ne bossent pas, et puis à un moment ils disent "mais merde, faut qu'on apprenne à faire des trucs, parce qu’après un moment il n'y aura plus de stock". C'est pas mal écrit, je trouve que c'est assez sympa.

L'âge des Low-tech : Pour moi c'est le prolongement du rapport du club de Rome, c'est-à-dire qu'il a quand même des solutions qui fonctionnent dans un monde contraint. Il y a un petit passage un peu aride avant la moitié, un peu technique. Mais une fois qu'on l'a passé, honnêtement, ça donne des perspectives.

Le Monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique : C'est quand même assez incroyable, ce qu'il a fait avec Christophe Blain. Moi ça fait plus de 15 ans que je parle du sujet autour de moi, mais là, je vois tout le monde autour de moi qui a ce livre-là. Ils ne l'ont pas forcément lui jusqu'à la fin, mais il a quand même réussi à faire pénétrer le sujet dans les chaumières.

Ravage : Le livre de Barjavel, qui s'appelle "Ravage", un des premiers livres de science-section, date de 1943 et qui se projette en 2040 quelque chose, à peu près là où on en est aujourd'hui, où du jour au lendemain il n'y a plus d'énergie, plus d'électricité, blackout. En 43, il fallait être un peu visionnaire et ça nous montre un peu ce qui nous attend. Ce n'est pas très gros, ça vaut le coup.

La guerre éternelle : Plutôt pour les amateurs de SF effectivement, La guerre éternelle de Joe Haldeman, comme on est en guerre un peu. Un truc très sympa, écrit par un ancien du Vietnam, qui est une une fable. Ça existe en BD aussi d’ailleurs, ça a été adapté.

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Renaud Van Ruymbeke : Les coulisses édifiantes des paradis fiscaux ? - Thinkerview

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Le Livre de l'intranquillité : Je pense que c'est le plus grand penseur du XXème siècle, qui est dans le prolongement de cette pensée socratique, qui pose des questions fondamentales. Très grand livre.

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Lionel Zinsou : Crise financière, réchauffement climatique, où va l'Afrique ? - Thinkerview

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Flore Vasseur : En bande organisée ? - Thinkerview

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Gaël Giraud, Raphaël Rossello & Gilles Raveaud : Crise financière : la descente aux enfers ? - Thinkerview

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Au commencement était... une nouvelle histoire de l'humanité : C'est un livre d'anthropologue qui réfléchit aux racines de la civilisation humaine sur la planète. Livre très discuté par les archéologues, mais très intéressants, extrêmement subtils et jubilatoires parce que David Graeber est un grand écrivain, malheureusement décédé.

The Age of Sustainability : C'est une espèce de synthèse de... comment la pensée complexe, au sens des sciences politiques, peut appréhender la question de la transition énergétique dans les pays du Sud.

Actifs fossiles, les nouveaux subprimes ? : Un rapport qu'on a publié l'an dernier sur les banques européennes. Ce qu'on a montré, c'est que les 11 premières banques de la zone euro ont, dans leur bilan, tellement d'actifs fossiles qu'elles savent que si on allait très très vite aujourd'hui au niveau de la transition, et qu'on banissait les trois hydrocarbures fossiles, charbon, pétrole, gaz, elles seraient toutes en faillite. Parce que ces actifs financiers fossiles représentent 95% de leur fonds propres, dont on parlait tout à l’heure.

Discours de la servitude volontaire : Il faut être effectivement conscient que nous sommes plus ou moins tous dans cette servitude volontaire.

Souriez, vous êtes français : Il explique que la vraie liberté c'est la sécurité sociale. C'est une compilation de chroniques radio qu'il a faite pour France Inter, donc c'est vraiment court, vraiment lisible.

Adieu à la croissance - Bien vivre dans un monde solidaire : C'est un vrai livre d'économiste. Jean Gadrey a été un mathématicien, statisticien, qui a beaucoup travaillé sur la question des services. Il a très vite compris avant les autres que la grande majorité des emplois étaient dans les services. Il a été écologiste avant tout le monde dans la profession. Il a été féministe avant tout le monde dans la profession. Il a fait des centaines d'articles sur son blog, sur Alternatives économiques qui sont très très bons, qui datent de quelques années que vous pouvez toujours lire. Donc Adieu à la croissance, c'est fantastique.

Energies, Fake or not ? Construire notre avenir et décarboner notre énergie sans fake news : transition énergétique, énergies fossiles, énergies renouvelables, électricité verte, nucléaire : C'est des livres extrêmement bien fait, très clair, très facile à lire avec plein de petits messages. Ils sont jolis, enfin voilà. Et on apprend plein plein de choses dans un langage très très clair.

Relocaliser, Fake or not ? Penser la relocalisation de la production en France sans fake news : tissu productif, industries, échelles de production, sobriété énergétique : C'est des livres extrêmement bien fait, très clair, très facile à lire avec plein de petits messages. Ils sont jolis, enfin voilà. Et on apprend plein plein de choses dans un langage très très clair.

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Christophe Brusset : La malbouffe contre-attaque ? - Thinkerview

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François Ruffin : Où va la France ? - Thinkerview

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Frans de Waal : Le chimpanzé qui murmurait à l'oreille de l'homme ? - Thinkerview

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Pierre Hazan : Faut-il accepter de négocier avec le diable ? - Thinkerview

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Général Didier Castres : Nous sommes en guerre, la stratégie française ? - Thinkerview

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Pierre Conesa : Les bellicistes de plateaux TV, complexe militaro-intellectuel ? - Thinkerview

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Nicolas Nace & Gilles Babinet : Nucléaire : Choc énergétique, inflationniste, écologique ? - Thinkerview

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Charles Gave & Olivier Delamarche : Effondrement économique, monétaire & civilisationnel ? - Thinkerview

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August Cole : La science-fiction prédit la guerre ? - Thinkerview

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Michel Wieviorka : Perte de liberté et grogne sociale ? - Thinkerview

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Alain Chouet : 35 ans de DGSE, une pointe de diamant ? - Thinkerview

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Emma Haziza : Crise de l'eau, planète terre invivable ? - Thinkerview

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Le Bug humain : J'aime bien le lien qu'il fait entre nos cerveaux et derrière notre manière de concevoir et de continuer dans un système sans fin. Je trouvais que c'était intéressant de mêler neuroscience et questions climatiques et la planète.

L'empreinte eau : Les faces cachées d'une ressource vitale : Il m'a beaucoup nourri parce que derrière ça m'a permis de comprendre encore un peu plus en profondeur la manière dont se cache la question de l’eau.

L'Avenir de l'eau : C'est un classique, mais je le trouve assez merveilleux parce que du coup on a un voyage dans le monde et ça nous permet de voir finalement comment est gérée notre eau et j'aime beaucoup son passage sur la question australienne. C'est intéressant de regarder la manière dont à un moment donné, il prend du recul, il regarde des grands ronds comme ça autour des cours d'eau sur les cartes en Australie. Ça me fait penser à nos bassines.

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Pascal Boniface : Tempête géopolitique ? - Thinkerview

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Sacha Filipenko : Vivre en dictature ? - Thinkerview

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Nicolas Meilhan et Francis Perrin : l'Europe à court d'énergie ? - Thinkerview

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Les Limites à la croissance (dans un monde fini) : Le rapport Meadows, 30 ans après : C'est le premier modèle économique qui prend en compte le fait que la terre est ronde et que les ressources ne sont pas illimitées. C'est un modèle systémique. Donc ça m'a beaucoup marqué et c'est ça qui ma encouragé un petit peu à m'engager sur ces sujets et à m’impliquer. Mais il ne donne pas de solution.

La guerre du pétrole : C’est une histoire mondiale du pétrole 19e, 20e siècle. Alors pourquoi je parle de ce livre alors qu'on est au 21e siècle ? C'est parce que à plusieurs reprises dans notre échange, nous avons évoqué le fait que parce que le pétrole n'apparaît pas forcément comme une énergie sympathique, certes ce n’est pas vert, on fait parfois comme si ça n'existe pas, sauf que c'est essentiel dans l’histoire mondiale, dans l'économie mondiale, dans la géopolitique mondiale. Je crois à l'importance de l'histoire, on ne peut pas comprendre ce que nous vivons et ce que nous vivrons demain et après demain sans ces deux disciplines clés que sont l'histoire et la géographie. Donc replongeons-nous un petit peu dans l'histoire du pétrole pour comprendre tous les enjeux, quitte ensuite à faire autre chose.

World Energy Outlook : Quand on est sur des perspectives énergétiques à long terme … Evidemment, encore une fois, ils n'ont pas de boules de cristal. Une lecture intéressante pour prendre conscience de certains enjeux énergétiques mondiaux dans une perspective de prospective si je puis dire.

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Christophe Deloire : Coup d'état numérique, la matrice ? - Thinkerview

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Pierre Conesa : Comment arrive-t-on à la guerre ? - Thinkerview

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Paul Moreira et Edwy Plenel : Crash des médias ? Crash des journalistes ? - Thinkerview

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Marc Endeweld : L'emprise, la France sous influence ? - Thinkerview

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Jean-Marc Jancovici et Laurent Morel : Éviter l’effondrement ? - Thinkerview

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L'Argent : Ça prend pas longtemps à lire, et c'est la première mondialisation, il parle de la sobriété en fait.

De la démocratie en Amérique : Ca a été une espèce de révélation quand je l'ai lu. Je trouve que c'est quelque chose de magistral, sur la façon dont la société s'organise dans un régime démocratique. Et on y lit des trucs comme... des trucs comme, enfin, Tocqueville voyait que la démocratie allait engendrer la publicité, l'égalisation des conditions entre les hommes et les femmes, le court-termisme, la consommation de masse, c’est juste hallucinant quoi, c’est un bouquin très extraordinaire.

Malevil : Malville, qui raconte l'histoire d'un petit groupe, d'une toute petite société humaine qui se reforme après justement la fin du monde. Mais il y a eu une espèce d'explosion thermonucléaire, on ne sait pas trop bien quoi, un truc qui a tué à peu près tout le monde. Et c'est un bouquin que j’ai lu très jeune, mais je m'en souviens encore. Il y a eu un film derrière qui n'était pas du tout à la hauteur du bouquin, qui m'a marqué parce que ça explore justement un tout petit peu les ressorts de l'âme humaine, mais dans une scénarisation que j'avais bien aimée.

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Geoffroy Roux de Bézieux : La France face à la nouvelle mondialisation ? - Thinkerview

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Aurore Stéphant : L'effondrement : le point critique ? - Thinkerview

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Jean-Luc Mélenchon : Où va la France ? - Thinkerview

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Loïc Finaz : L'art de la guerre et du commandement ? - Thinkerview

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Étienne Klein : Science et société, où va-t-on ? - Thinkerview

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Le Mont Analogue : Si vous voulez rêver, je vous conseille Le mont analogue de René Daumal, qui est un livre inachevé, puisque René Daumal est mort en 1943, si ma mémoire est bonne, pendant l'écriture de ce roman, qui est un livre qu'on peut lire de mille façons différentes. A ma connaissance, c'est le premier roman qui prend au sérieux la relativité générale dont on a parlé. C'est une histoire d'une montagne dont on ne voit pas le sommet, parce qu'elle est tellement massive qu'elle a courbé l'espace dans son voisinage, de sorte que la lumière, venant de son sommet, ne peut pas nous parvenir. Il y a la cordé qui part à la conquête de ce sommet, qui disparait, c'est toute une histoire, et puis surtout, il y a une idée que je trouve magnifique, il dit quelque part que quand on escalade une montagne, quand on atteint le sommet, on la fait descendre. Tant que la montagne n'a pas été conquise, elle appartient au domaine des cieux et une fois qu'elle a été conquise, elle devient terrestre. Donc escalader une montagne, la gravir, c’est la faire descendre.

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Clément Viktorovitch - Militarisation de la langue ? - Thinkerview

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Influence et manipulation : La rhétorique c'est bien, mais à un moment donné, elle n'est pas omnipotente, elle ne peut pas tout. Et donc il faut conjuguer ce décryptage rhétorique avec un décryptage des biais cognitifs. Et ça, on va trouver ça dans Influence et manipulation de Robert Cialdini.

Principes du gouvernement représentatif : Je pense que c'est une très belle porte d'entrée pour s'interroger sur ce qu'est notre démocratie. Et comment faire pour peut-être commencer à penser l'évolution vers un autre modèle ? Peut-être plus participatif ou délibératif. Donc ça, tu vois, c'est vraiment un livre que tout le monde devrait lire.

La Zone du Dehors : Tout le monde connaît 1984, qui est une dystopie totalitaire, où en fait Orwell montre que si on prend le totalitarisme stalinien ou hitlerien et qu'on pousse les curseurs technologiques un cran plus loin, on arrive sur un monde terriblement oppressif. Mais en fait, c'est le miroir déformant de ce que vivait déjà une partie de ses contemporains. Et qu'est-ce que fait Damasio dans la zone du dehors ? Il prend notre société dite démocratique, il prend notre gouvernement représentatif. Il pousse tous les curseurs un cran plus loin, mais juste un cran, pas deux, un cran plus loin. Et il montre que un cran plus loin, le gouvernement représentatif, la démocratie représentative, a le potentiel de devenir aussi oppressive pour les individus, les libertés individuelles et la souveraineté du peuple, que ne peut-être un totalitarisme et peut-être même encore plus dangereuse. Et donc pour moi c'est un révélateur, ce livre de vers où on pourrait aller, vers où même on est en train d'aller, parce qu'une partie de ce qu'a imaginé Damasio, le livre à 15 ans, 20 ans, je crois, une partie de ce qu'a imaginé Damasio, est déjà réalisé aujourd'hui, voire même, est déjà dépassé aujourd'hui. Et je pense que c'est vraiment un magnifique exemple, un magnifique repoussoir de ce vers quoi je pense que nous ne devrions pas aller collectivement. Et tu vois, je pense que si on lisait un peu plus de science-fiction, peut-être qu'on aurait aussi toutes et tous un peu plus de conscience politique. En tout cas, c'est vrai pour ce livre.

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Eric Sadin : Désamorcer notre impuissance politique ? - Thinkerview

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L'Enracinement : L’enracinement, qu'elle a écrit en pleine guerre en 1943, elle est morte avant, c'est Albert Camus qui l'a publiée chez Gallimard en 1949, où elle parle du besoin humain d'être enraciné. Mais enraciné pas sous la logique barricienne ou d'extrême droite du terroir. L'enracinement, ça veut dire être dans des situations où nous sommes dans des états d'équilibre. C'est-à-dire pas en porte à foi avec nous-mêmes. Enracinement dans un territoire, enracinement avec des valeurs qui nous meuvent, enracinement dans des rapports qui sont épanouissements et qui ne laissent pas avec les autres, enracinement avec le milieu, c'est-à-dire être à notre place. C'est ça, enraciné. Chacun a sa place, sa place qui est mobile, qui est faite de volonté. Et je pense que quand je parle d'enracinement, je parle du migrant, je pense que le problème d'immigration aujourd'hui c'est évidemment, c'est énorme, mais nous sommes tous des migrants, nous avons tous été plus ou moins des migrants et retrouver notre place et dans l'action et dans l’équilibre, c'est un enjeu majeur. Donc, Simone Weil, au moment de la guerre, a vu ce besoin de retrouver ce besoin d'équilibre et quand il nous fait défaut, il nous rend fou.

Communauté : Un grand penseur juif de la communauté, ce que veut dire communauté. C'est-à-dire de faire en sorte que seul, avec d'autres, on fasse des choses auxquelles on aspire seul, mais qu'on ne peut pas faire seul. Et qu'en agissant avec les autres, il y a des liens de solidarité, d'entraide, d'amitié qui sont à l'oeuvre dans la ZAD.

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Raphaël Rossello et Owen Simonin : De la récession à la crypto ? - Thinkerview

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Discours de la servitude volontaire : Que cet adolescent de 18 ou 19 ans, au milieu du 16e siècle, ai anticipé que nous étions dans des situations de servitude volontaire à l'égard du prince. Wahou !!

La Fin de l'histoire et le Dernier Homme : Pour comprendre le dogme dans lequel nous sommes, il faut partir de son credo, c'est que en fait, c'est ce qu’il y a de plus vertueux au monde, donc ça va s’imposer, et c'est très dangereux, enfin je veux dire, les moines, la sainte inquisition, elle partait de là.

Le Bug humain : Il y a dans notre carcasse, il y a un débat violent entre le stratium, qui est au coeur du cerveau, et qui lui ne gère que nos pulsions, on a envie de bouffer, de pisser, de baiser, de dominer l'autre, etc. Et il y a le Cortex qui, lui, est le siège de la raison, de la conceptualisation, etc. Et donc, il y a un conflit entre les deux, et c'est passionnant à utiliser.

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Anais Voy Gillis : Réindustrialisation : reprendre son autonomie ? - Thinkerview

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Eric Zemmour : Où va la France ? - Thinkerview

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Régis Le Sommier : Journaliste sous les balles ? - Thinkerview

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Georges Ugeux : La Finance destructrice de démocratie ? - Thinkerview

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Zax et Doomer : Le hacking au XXIe siècle ? - Thinkerview

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Alain Juillet : La fin de la guerre classique ? - Thinkerview

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Philippe Corcuff : 66% d'abstention : la grande confusion ? - Thinkerview

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Benjamin Bayart et Marc Rees : Pass sanitaire, géopolitique de la Data, copie privée ? - Thinkerview

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Bruno Gaccio : La satire avant la guerre ? - Thinkerview

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Hubert Védrine : Géopolitique : Le désastre Français ? - Thinkerview

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Gaspard Glanz : Au cœur des soulèvements ? - Thinkerview

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Guillaume Pitron - L'enfumage de la transition écologique ? - Thinkerview

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Le modèle Tesla : J'ai lu un livre sur le système Tesla, c'est le "Teslisme", j'ai bien aimé, comment Tesla réinvente le toyotisme, en réorganisant toutes ces chaînes d'approvisionnement et tous ces modèles économiques, et j'ai trouvé que ce livre aux éditions Dunod était très intéressant parce qu'il permettait de comprendre comment fonctionnent aujourd'hui les grands géants de la Silicon Valley, quelle est leur vision économique de leurs modèles économiques, qui sont des visions qui sont très intéressantes.

Sobriété numérique, les clés pour agir : Sur la question de l'enjeu écologique des technologies numériques et c'est plein d'informations intéressantes sur les ressorts de ces technologies-là.

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