La France et le contrôle de ses finances publiques - Bilan de l’action diplomatique du pape - Le nouvel esprit public
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Silence : Notre conversation d’aujourd’hui m’a fait penser à ce roman japonais de Shûsaku Endô. Le pape François avait déclaré qu’il avait regretté de ne pas pouvoir se rendre au Japon, où il rêvait d’aller quand il était jeune jésuite. Et de fait, le Japon est un pays particulier pour les Jésuites, puisque saint François-Xavier y est allé dès le XVIème siècle et avait converti quelques petites communautés au catholicisme. Mais les missionnaires chrétiens ont été expulsés du Japon en 1614, et des persécutions ont été menées par le pouvoir contre les Japonais convertis au christianisme, ce qui a été le prélude à la fermeture du Japon, qui a ensuite duré fort longtemps. C’est ce que raconte ce roman, dans lequel trois jeunes prêtres jésuites sont entrés clandestinement au Japon pour soutenir les communautés catholiques persécutées. C’est une belle réflexion sur la foi, le prosélytisme, la rencontre entre le catholicisme et le Japon, dont Martin Scorsese a tiré un film, qui s’appelle aussi Silence, avec toutes les obsessions autour du catholicisme que l’on connaît dans son cinéma. Marc-Olivier Padis
Locarno : Comment sauver la paix ? C’est la question qui est de façon romanesque décrite dans ce roman de Christine de Mazières. On sent qu’elle s’est plongée dans les archives allemandes et françaises pour décrire ces négociations entre Aristide Briand d’un côté, et Gustav Stresemann de l’autre, et pour montrer des questions qui restent aujourd’hui vraiment d’actualité : après le traité de Versailles, comment rapprocher et bâtir une paix qui soit durable ? On a parfois l’impression qu’effectivement, alors qu’on s’oriente vers une paix de diktat de la Russie sur l’Ukraine, nous, Européens, aurons probablement bientôt notre Locarno à faire pour rendre une situation entre l’Ukraine et la Russie plus viable. Michaela Wiegel
Les grands ministres qui ont fait la France : Je vous conseille de vous plonger dans ce livre collectif dirigé par Jean-Christian Petitfils, paru en 2024. C’est simplement le portrait, depuis l’abbé Suger jusqu’à Georges Pompidou — de grands ministres, dont certains très connus, comme Talleyrand, Colbert ou Schuman, et d’autres, en tout cas pour moi, moins connus, comme Waldeck-Rousseau ou l’abbé Dubois, sous la régence de Philippe d’Orléans. Il n’y a aucune idée générale à tirer de ces portraits, mais ils sont formidables pour montrer, non les réussites ou les échecs, mais les défis auxquels ces gens ont été confrontés et comment ils ont abordé ces défis. Ce qui est extraordinaire, en revanche, c’est de voir à quel point tous ces grands hommes étaient pétris d’une culture classique dont on peine aujourd’hui à distinguer quelques bribes … Sauf peut-etre chez notre Premier ministre, agrégé de Lettres classiques ? Nicole Gnesotto
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