Livres recommandés par Jean-Pierre Nadir
Plateforme Michel Houellebecq
Après la mort de son père, Michel, fonctionnaire quadragénaire et blasé, décide de partir en Thaïlande pour goûter aux plaisirs exotiques. Il y rencontre Valérie, cadre dans une grande société de voyages, à qui il soufflera sa théorie sur les vraies motivations des Européens en quête de sensations fortes. Embarqué dans la lutte pour le profit à tout prix, où le corps est plus que jamais une marchandise, Michel jette un regard cynique sur la société occidentale. Il sera peut-être surpris de découvrir que l'être humain est encore capable de sentiments...
Recommandé par : Jean-Pierre Nadir (et aussi par Marc Simoncini)
La possibilité d'une île Michel Houellebecq
Roman d'anticipation autant que de mise en garde, La possibilité d'une île est aussi une réflexion sur la puissance de l'amour. Vite vient l'envie de comparer sa propre lecture à celle des autres. S'il est des livres que l'on a envie de garder pour soi, il n'en est décidément rien avec ceux de Houellebecq, comme s'ils offraient, à chaque fois, la possibilité d'une confrontation." Franck Nouchi, Le Monde " Ce roman vous ébranle profondément. C'est la force visionnaire d'un Aldous Huxley et la cruauté d'un Evelyn Waugh. Un taureau enragé dans le magasin de porcelaine de la fiction contemporaine." David Coward, Times Literary Supplement " Michel Houellebecq fait là du grand art tant son écriture est honnête, précise, crue et vraie. Au-delà des thèses sur la fin des religions ou le rêve d'un Homme Nouveau, il s'agit surtout d'un livre sur la peur.
Recommandé par : Jean-Pierre Nadir
Le Roi Vert Paul-Loup Sulitzer
Il s'appelle Reb Michael Klimrod. C'est l'homme le plus riche du monde. Et personne ne le connaît. Mauthausen, 5 mai 1945. Un lieutenant américain découvre un corps vivant, perdu dans une fosse au milieu des cadavres... C'est celui d'un jeune homme aux yeux gris, âgé de dix-sept ans, qui a survécu par le miracle de la chance et de la volonté. Son nom est Reb Michael Klimrod. On l'appellera le "Roi vert". Une épopée a commencé. Terroriste en Israël, trafiquant de cigarettes à Tanger, justicier à Buenos Aires, en lutte contre le racket de journaux à Manhattan, spéculateur génial... Ce ne sont que quelques-uns des aspects de sa vie. Son histoire est aussi celle d'un amour fou, d'un génie infatigable, d'un rêve, d'un idéal. C'est la mise en place d'une fantastique et secrète organisation : 1 687 sociétés, l'or, le pétrole, les immeubles, les industries et surtout les hommes, "Hommes du Roi" ou "Chiens Noirs" qui négocient, achètent, vendent, brassent des milliards pour son compte. New York, 5 mai 1980. Entouré d'Indiens d'Amazonie aux pieds nus, Reb Michael Klimrod pénètre dans le bâtiment des Nations unies. Il va y lancer le défi le plus fou et le plus merveilleux de l'histoire de l'humanité.
Recommandé par : Jean-Pierre Nadir
Le parfum d'Adam Jean-Christophe Rufin
Juliette est une jeune militante écologiste, fragile et idéaliste. Elle participe à une opération commando pour libérer des animaux de laboratoire. Cette action apparemment innocente va l'entraîner au cœur d'un complot sans précédent qui, au nom de la planète, prend ni plus ni moins pour cible l'espèce humaine. L'agence de renseignements privée " Providence ", aux Etats-Unis, est chargée de l'affaire. Elle recrute deux anciens agents, Paul et Kerry, qui ont quitté les services secrets pour reprendre des études, l'un de médecine, et l'autre de psychologie. Leur enquête va les plonger dans l'univers terrifiant de l'écologie radicale et de ceux qui la manipulent. Car la défense de l'environnement n'a pas partout le visage sympathique qu'on lui connaît chez nous. La recherche d'un Paradis perdu, la nostalgie d'un temps où l'homme était en harmonie avec la nature peuvent conduire au fanatisme le plus meurtrier. Du Cap-Vert à la Pologne, du Colorado jusqu'aux métropoles brésiliennes, Le parfum d'Adam est un thriller planétaire haletant. Mais ce roman d'aventures est aussi un voyage littéraire, où l'on retrouve les portraits, les paysages et l'humour qui ont fait le succès de L'Abyssin ou de Rouge Brésil.
Recommandé par : Jean-Pierre Nadir
Ne dites pas à ma mère que je suis dans la publicité... elle me croit pianiste dans un bordel Jacques Séguéla
C'est Jacques Prévert qui me fit entrer en publicité. Il faut avouer que j'avais le virus. Je le tenais de Pierre Lazareff. Comment être mieux contaminé ? Alors commença ma course contre le mal. Ma première crise fut de prendre Pompidou comme cover-boy. Je montrai dans l'Express le président barrant un moteur Mercury. Résultat : saisie du magazine. Je rechutai en baptisant " Choux " un immeuble de Créteil en quête de publicitaire. Ce fut le plus beau navet de ma carrière. Dès lors tout empira. Je décrochai le contrat de l'année en proposant les services de Salvador Dali. Mais je ne l'avais jamais rencontré. Pour me punir, le Maître, avant d'accepter, me fit passer de démentielles épreuves initiatiques. Pour ne rien arranger, vint le grand charivari de ma vie. Je lançai les Produits Libres. Je fus aussitôt cloué au pilori. Pour me faire oublier, je réalisai simultanément les affiches du PS., du PR. et du R.P.R.. Ce fut la curée. Restait à me faire soigner. Je traversai l'Atlantique pour trouver un associé yankee. Il me força à boire tant de Château-Margaux que je vis rouge et déclarai la guerre à l'Amérique. J'en suis là. Ne me touchez pas. Je suis contagieux. Je crois bien que je suis fou. Fou de publicité.
Recommandé par : Jean-Pierre Nadir