Dans la bibliothèque de Younès Boucif - Le Book Club
Invités dans cet épisode :
Livres recommandés dans cet épisode :
Simple : Je me souviens que ce livre était un de mes premiers livres préférés, quand j'étais petit. J’en garde à chaque fois un souvenir précieux et je trouve que c'est un bon exemple pour entrer dans la lecture. Je le conseille à tous ceux, petits ou grands, qui ont envie d’apprendre à lire. Younès Boucif
Les misérables : Je suis très ému par la bonté que dégage ce texte. Je trouve vraiment très touchant d'être capable de générosité à ce point, d'empathie, de désintérêt pour soi-même, de sauver l'autre comme le fait l’abbé. Je suis musulman, mais je fais mon bout de chemin, comme tout le monde et dans la religion musulmane, on nous parle des hassanates, c'est ce qu'on gagne à faire le bien, les bonnes actions. Ce n'est pas ma vision de comptabiliser les bonnes actions comme un compte en banque qui se remplit. Ce qui m’émeut, c'est quand on essaie de faire le bien pour le bien, en étant le plus à l’écart possible de la bonne action. Younès Boucif
Rester barbare : Depuis que j’ai lu ce livre, il vit avec moi et me reste en tête. Tout d’abord, j’adore le titre, ensuite, il y a plein de choses qui m’ont marqué. Il agit sur moi, à la fois, comme du poil à gratter, et comme une boussole. Louisa Yousfi y traite de choses que je comprends instinctivement, mais j’ai aussi besoin de le relire pour comprendre ce avec quoi je suis d’accord ou pas. Younès Boucif
Women : J'ai découvert Bukowski cette année ou l'année dernière et je n’avais jamais rien lu de tel. C’était brut, barbare, abrupt, vulgaire, l’écriture est extrêmement crue, tout le temps. En fait, j'ai fait un master de création littéraire à Paris 8, dans lequel j'essayais de travailler mon écriture puisque j'ambitionne d'écrire. A cette époque, j'essayais de faire des phrases très neutres et sans saveur, parce que j'avais peur d'avoir un style, mais, grâce à certaines élèves qui étaient avec moi et avec lesquelles je partageais des textes, j’ai constaté qu’on pouvait écrire comme on le voulait et utiliser sa voix. C’est ce que fait Bukowski, il écrit tout et il est extrêmement sincère vis-à-vis de lui-même : je suis content que de tels textes existent. Younès Boucif
La Valse aux adieux : Depuis que j'ai lu ce livre et notamment cet extrait, je ne supporte plus d’avoir les ongles sales, ça m’est resté dans la tête. J’ai découvert Kundera assez récemment. Avec un ami, on a décidé de lire toute son œuvre pour pouvoir en discuter ensemble. La valse aux adieux est un roman qui monte en puissance, un peu comme une valse. En plus, il y a un personnage christique, une sorte d’ange, et j’aime ce genre de personnage. Younès Boucif
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