Aller au contenu

Le Père Goriot Honoré de Balzac

« J’ai trouvé une idée merveilleuse. Je serai un homme de génie », s’exclame Balzac au moment où il écrit Le Père Goriot. Il venait d’imaginer La Comédie humaine, ce cycle romanesque dans lequel les mêmes personnages réapparaissent d’un roman à l’autre. Il venait de créer un monde, le monde balzacien.
Les plus beaux romans, dit André Maurois, sont des romans d’apprentissage. Les illusions de la jeunesse s’y heurtent au monde féroce et pourtant plein de délices. L’ amour devient coquetterie, la vertu s’achète, l’argent ruine tout. Seule la passion balzacienne, ici l’amour paternel, résiste, dévorante et implacable. Le Père Goriot est la clef de voûte d’une œuvre géniale.

Marc Touati : Je l'avais lu à l'école quand j'étais petit, quand j'étais jeune, je ne sais pas quel âge j'avais. Et c'était un peu mon histoire. Le mec qui vient de la campagne, c'est pareil. Et je me suis un peu identifié à lui. C'est-à-dire que ça se passe mal parce qu'à la fin il fait des bêtises. Et moi justement j'ai réussi à éviter de faire des bêtises et j'ai gardé le cap. Et c'est vrai que c'est un livre qui m'a marqué.

Ce livre est recommandé par : Marc Touati

Ce livre est mentionné dans :

Marc Touati : Économie : le mensonge face à la réalité ? - Thinkerview