Aller au contenu
Menu

Chroniques des choses grandes et magnifiques Alexandre Vialatte

Au contraire de l'huitre et de la moule, le cheval ne se mange que mort. Avant de le hacher, on le déferre (les fers émoussent le tranchant du hachoir). Après quoi on fait du saucisson pur porc. Le lion, assurait Baudelaire (ou alors Delacroix, ou alors Courteline), est plus fier que le chef de bureau. (mettons le sous-chef pour ne pas paraître exagérer). La barbe à papa, pour ceux qui ne le savent pas, est une espèce de coton hydrophile comestible, volumineux, inconsistant, une neige lyrique qui fournit aux enfants des hommes la nourriture la plus chimérique de la terre (à l'exception de la graine de pastèque). Cet ouvrage rassemble les moreaux choisis et les chroniques les plus drôles d'Alexandre Vialatte écrivain " notoirement méconnu " selon ses dires, parues dans le journal " La Montagne ". " Il y a deux sortes de lecteurs de Vialatte ; ceux qui l'adore et ceux qui ne le connaissent pas encore ".

Yves Bréchet : C'est des petites chroniques qui ont un humour absolument dévastateur. Il faut que vous sachiez qu'Alexandre Vialatte est le traducteur de Kafka en français, et qu'il était absolument persuadé que Kafka était un humoriste.

Ce livre est recommandé par : Yves Bréchet

Ce livre est mentionné dans :

Yves Bréchet et Louis Gallois - Réindustrialisation : Y a-t-il un pilote dans l’avion ? - Thinkerview

S'abonner à la newsletter

Inscrivez-vous pour recevoir les derniers livres ajoutés sur le site une fois par semaine