Roméo et Juliette William Shakespeare
A Vérone, où les Montaigu et les Capulet se vouent une haine ancestrale, Roméo, fils de Montaigu, est amoureux de Rosaline, tandis que Capulet s’apprête à donner une grande fête pour permettre à Juliette, sa fille, de rencontrer le comte Pâris qui l’a demandée en mariage. Parce qu’il croit que Rosaline s’y trouvera, Roméo se rend au bal – et pour Juliette éprouve un coup de foudre aussitôt réciproque. Sous le balcon de la jeune fille, il lui déclare le soir même son amour puis, le lendemain, prie frère Laurent de les marier et de réconcilier leurs familles ennemies. Mais voici que, sur une place de Vérone, Tybalt, cousin de Juliette, provoque Roméo qui refuse de se battre. Mercutio, son ami, dégaine à sa place, mais lorsque Roméo voit Mercutio mortellement frappé par Tybalt, il décide de le venger : Tybalt tombe à son tour, et ce qui était une comédie vire à la tragédie.
Si, dans cette pièce que Shakespeare compose vers 1595, les amants de Vérone sont ainsi promis au tragique, c’est que le destin leur est hostile. Star-crossed lovers, Roméo et Juliette sont seulement nés sous une mauvaise étoile : ils ne sont victimes ni d’une faute ni de leur amour, mais d’une suite de circonstances malheureuses qui mettront à mort cet amour – et feront de leur histoire, pour plusieurs siècles, un mythe.
Thomas Jolly : L'intégrale de Shakespeare. En fait, le mec a tout dit. Voilà, le mec a tout dit de nous. Je sais pas. Il nous a compris.
On peut commencer par Romeo et Juliette parce qu'on connaît l'histoire. On va se rendre compte que ce qu'on connaît de l'histoire, en fait, c'est plus intéressant parce que dès qu'il y a une adaptation au cinéma, il y a beaucoup de choses qui s'en vont. Il y a plusieurs personnages qu'on n'avait pas vus, puis c'est plus long, les textes sont plus longs. Mais comme on connaît l'histoire, on n'est pas paniqué. Je trouve ça bien parce que du coup, on découvre aussi que c'est de la poésie, que c'est une langue, etc. Après Hamlet, c'est génial, Macbeth, incroyable.
Bon après, si on aime bien l'histoire et la politique, toutes les pièces historiques, le mec a tout compris. Si on aime bien le gore, on lit Titus Andronicus, c'est intéressant ça, parce qu'on mange des enfants dans des tourtes, on coupe des têtes, tout ça, on coupe des langues. La pièce est complètement gorissime, c'est assez drôle. Il me fait peur à la fin, là, il dit ça avec une telle passion. J'adore, j'adore. Il y a des comédies, si on a envie de rigoler. Non, vraiment, l'intégrale de Shakespeare, c'est la vie.
Ce livre est recommandé par : Thomas Jolly
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