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La Terre demeure George R. Stewart

L'allumette vivait non pas quand elle était enfermée dans la boîte, mais seulement quand elle brûlait... et elle ne pouvait brûler toujours."Ish, un biologiste américain, s'isole quelques semaines dans les montagnes pour ses recherches. Lorsqu'il retourne à la civilisation, il constate qu'une pandémie a décimé l'humanité. Mû par un instinct de survie, il sillonne les États-Unis à la recherche d'autres survivants, et parvient à reformer une petite communauté. Pour Ish, abandonner les sciences et l'héritage culturel de sa civilisation est inconcevable. Mais, dans un monde où la nature reprend ses droits, où les concepts d'éducation, de classe sociale et de consommation ont disparu, quelle société peuvent-ils reconstruire ? Pour redonner goût et sens à la vie, ils n'auront d'autre choix que de tout réinventer.Ce chef-d'oeuvre, devenu un classique aux États-Unis, fait écho avec une force rare aux questionnements contemporains.

Philippe Bihouix : Un peu en mode colapso, c'est un roman très ancien de George Stewart, qui s'appelle "La Terre demeure". C'est un espèce de truc horrible où tout le monde meurt, sauf quelques personnes. Mais au-delà de ça, c'est un roman sur la transmission, sur la capacité à transmettre une complexité technologique. Au début ils bouffent tous les boîtes de conserve, tout le monde est hyper riche. Les survivants qui restent, ils sont là, ils ne bossent pas, et puis à un moment ils disent "mais merde, faut qu'on apprenne à faire des trucs, parce qu’après un moment il n'y aura plus de stock". C'est pas mal écrit, je trouve que c'est assez sympa.

Ce livre est recommandé par : Philippe Bihouix

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